Données climatiques station météo Lyon-Bron 1922 – 2023

Une année proche du record de 2020, avec une température moyenne de 14,55°C en 2022 contre 14,57 pour 2020 et/avec un ensoleillement supérieur à la normale compris entre 5 et 25% selon les mois, tout au long de cette année écoulée.

L’évolution de la température pour la station météo Lyon-Bron depuis le début des relevés quotidiens en 1922, il manque trois années. La création de la station date de 1896. J’ai pris les moyennes communiquées sur le site info-climat pour la période 1925-2004 et sur le site Météo-France pour la période 2005-2016, puis à nouveau sur le site info-climat entre 2017 et 2022. La température la plus basse depuis 1980 représenté avec un point bleu 1986 mais aussi 1985,1980 même température moyenne de 10,9°C. En rouge la température moyenne annuelle la plus élevée, en 2020 avec 14,57°C et enfin avec le point orange, représente la moyenne 1990 – 2020.

Quelques repères:

La moyenne du 20ème siècle sur Lyon de 1925 à 2000 est de 11,55°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1991 à 2020 est de 13,05°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1981 à 2010 est de 12,38°C

Retour sur Le GIEC et les Ilots (ICU)

J’avais publié cet article en 2015 et aujourd’hui encore, je ne retirerai rien de ce que j’ai pu écrire il y a sept ans. La situation reste inchangé avec un manque de considération pour ce phénomène et son impact sur les stations météo du monde entier, qui sert pourtant d’étalonnage et de référence pour les relevés de températures de surface. L’étalement urbain, l’artificialisation des sols, la multiplication d’installations pour la chaine du froid, les industries de proximité, les transports, ferons que vivre dans une grande ville l’été, même dans nos régions tempérés deviendra une prouesse. Malheureusement ce type de comportement, de mode de vie contribuera au réchauffement urbain. Les solutions sont connus, végétalisés, entérrés le plus d’installations possible, y compris pourquoi pas un certain nombre de logements, d’abords haut de gamme puis plus modeste ensuite, en rapport avec le coût de construction. On pourrait imaginer des collines comme celle de Fourvière ou la Croix Rousse pour prendre l’exemple de ma ville, démollir certains immeubles en surface pour reconstruire sous terre, tout en gardant des puits de lumière ou des fenêtres tout au long des pentes qui resteraient également verdoyantes. Cela permettrait de libérer des espaces pour la nature, au coeur des villes.

Ci dessous des photos de la station des années 60 à nos jours. J’ai pris les trois dernières en 2021, on le voit bien, la situation de la station ne s’arrange pas, en plus des constructions de plus en plus nombreuses autour de l’aérodrome de Lyon/Bron, on constate que des voitures sont garés à moins de 5 mètres des relevés, du goudron, plusieurs routes donc de l’asphalte très chaud qui absorbe l’énergie solaire et la restitue très difficilement à moins de 10 mètres, des batiments à moins de 20 mètres, le pompom revient à celui de météo france, avec une facade très clair et très brillante qui reflète également sur les instruments. D’ailleurs j’étais moi même aveuglé par sa reflexion. C’est du grand n’importe quoi. La prochaine étape, installé des hauts fourneaux juste à côté du thermomètre. Le réchauffement climatique reste donc multifactoriel, il ne reste plus qu’à le démontrer, en déterminant le rôle de chacun, activité solaire, îlot de chaleur urbain (ICU), Gaz à effet de serre (Tout type de CFC, CO2, Méthane etc)

Article de 2015 ci-dessous.

IlotChaleur_Schema

Translation in english below. 1 degree Celsius = 33.8 degrees Fahrenheit

Ce mois, un article pour essayer de sensibiliser plus de personnes sur un sujet beaucoup moins traité que les gaz à effet de serre (changement climatique), mais tout aussi important et largement plus imbriqué au réchauffement, que l’on veut bien le dire ou le constater. Il s’agit des ilots de chaleur urbain (ICU). Tout d’abord une définition rapide et des liens pour compléter votre curiosité, puis un exemple de l’influence des îlots sur les stations météo. Les îlots ont été découvert par Luke Howard pharmacien britannique. L’îlot de chaleur urbain est un effet de dôme thermique, créant une sorte de microclimat urbain où les températures sont significativement plus élevées : plus on s’approche du centre de la ville, plus il est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe. Cela est directement dû à l’urbanisation car la chaleur urbaine provient du bâti et du sol qui restituent l’énergie emmagasinée dans la journée. Comme Howard l’avait déjà remarqué, l’ICU est surtout marqué la nuit lors des minima de températures. A Paris la différence peut parfois dépasser les 10 °C à l’échelle journalière entre le centre de la ville et la campagne la plus froide comme ce fut le cas le 30 septembre 1997 où l’on a repéré une différence de 11,4 °C. Les causes: Des activités humaines (démographie, industries, transport, goudron, chauffage par déperdition puis restitution…) plus intenses et surtout concentrées dans les villes. Une modification de la nature de la surface de la planète, l’urbanisation fait de la ville un milieu qui absorbe plus de calories solaires que ne le ferait le milieu s’il était resté naturel ou cultivé. Les surfaces noires (goudron, terrasses goudronnées, matériaux foncés, et nombre de bâtiments vitrés…) se comportent comme des capteurs solaires ou des serres qui renvoient ensuite le rayonnement solaire absorbé sous forme de rayonnement infrarouge qui réchauffe l’air urbain. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, estime , que l’effet des ilots de chaleur urbain ne pouvait excéder 0,05 degrés Celsius au niveau mondial, tout comme ils (sous) estiment l’influence du soleil à 0,005 W/m² (forçage radiatif) dans le dernier rapport, alors que l’on vient de constater parfois des écart de plus de 10°. Luke Howard notait déjà au 19 ème siècle, une différence des températures nocturnes de l’ordre de 3,70 °C entre le centre de Londres et sa campagne, ce que l’on nomme aujourd’hui « îlot de chaleur urbain » (ICU), alors imaginons des études sérieuses aujourd’hui sur ce sujet, curieusement il y en a pas ? En tous cas, une posture très frauduleusement contestable du GIEC sur cette valeur sortie du chapeau de 0,05 degrés.  L’affirmation du GIEC  que les îlots de chaleur urbain ne sont ni une cause, ni une conséquence du changement climatique est trompeuse, puisque c’est les mesures (relevé de températures) qui sont en cause. Les stations météo étant rattraper par le tissu urbain en plein développement. D’ailleurs la 2ème partie de cet article tentera de démontrer ce manque de clairvoyance de la part du GIEC, des politiques et des pseudos scientifiques prêtent noms. J’ai pris l’exemple de la station météo de ma ville: Lyon, pour expliquer et prouver que l’immense majorité des stations météo dans le monde sont dans le même cas, c’est à dire rattraper par le tissu urbain. Rappelons le, cette station de Lyon-Bron fait référence auprès de l’institution Météo-France, pour calculer les moyennes de températures non seulement pour la ville ou la région, mais aussi pour la France et le monde et ce depuis 1922. D’abord pour planter le décors, une petite série de photos de l’aéroport malheureusement trop peu nombreuse, de 1973 pour la première, de 1964 pour la seconde et de 1930 pour la dernière. Premier constat, même si ce n’est pas un plan large sur la photo de 1930, il n’y a pas d’autoroute, pas de construction industrielle ou individuelle sur un rayon de 5 km autour de la station météo situé tout à proximité de l’aéroport. (voir photo 4) En 1973 seule quelques maisons commencent à fleurir au delà du km autour de l’aéroport. La comparaison avec aujourd’hui est flagrante et ce passe presque de commentaires. J’ai choisi pour cela de détailler une image prise de google Earth 2014, pour décrire la situation actuelle. En 1 l’extension de la ville de Bron et de sa ZA à partir des année 60, en 2 le centre commercial Auchan et sa ZA (Champs du pont, Saint Exupery…) dans les années 70 avec plus de 200 magasins (IKA,Decatlhon…). Au départ c’était l’Hypermarché Mammouth. En 3 plusieurs ZA de Saint Priest (DEV dans les années 90). En 4 une zone ou se trouve beaucoup de magasins d’ameublement depuis la fin des année 70 et les années 80 + des ZA et extension de la ville. En 5 Le parc d’exposition d’Eurexpo , date de construction 1984. En 6 des ZA avec la présence de Botanic, de Castorama etc…  et l’emplacement de la station météo de Lyon Bron depuis 1922 (noté SM sur l’image Google Earth). Il faut ajouté à cela la construction de l’autoroute A43 entre 1972 et 2001, la National 6 (DEv tout au long du siècle dernier). Enfin pour terminer quelques chiffres démographique … Ville de Lyon en 1793 : 102167 hab et/ 505124  (5X plus) aujourd’hui, Ville de Bron en 1793 : 441 hab et/ 40225  (80X plus) aujourd’hui. La ville de Saint-Priest en 1793 : 1100 hab / aujourd’hui 42488 (40X plus). La ville de Villeurbanne en 1793 : 1617 hab / Aujourd’hui 148 000 habitants. L’agglomération Lyonnaise 1 800 000 habitants contre environ 250000 en 1793.         Translation below

bron-1973m lyonbron1964 lyonbron1930 stationlyonbron

Conclusion: Les relevés de températures depuis des stations météo rattraper par l’urbanisation ne sont donc pas fiables, puisque peu à peu les valeurs étaient sous l’influence de cette modification territorial. De plus les relevés satellitaire qui servent souvent de références pour prouver le réchauffement climatique, n’ont pas le recul nécessaire afin d’étayer celui-ci. Les données étant trop récentes. Le réchauffement climatique est multifactoriel.

Pour en savoir plus:

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_de_chaleur_urbain

http://www.lemonde.fr/climat/article/2014/10/03/quelle-est-l-influence-du-milieu-urbain-sur-le-climat_4500276_1652612.html

This month, an article to try to educate more people on a subject much less treaty that greenhouse gases (climate change), but equally important and widely more nested to global warming, that the people say it is or the note. It is of heat islands urban (ICU). First, a quick definition and links to supplement your curiosity, and then an example of the influence of islets on the weather stations. The islands have been discovered by Luke Howard british pharmacist. The islet of urban heat is an effect of thermal dome, creating a sort of urban microclimate or the temperatures are significantly higher: the nearer the center of the city, more it is dense and high, and more the thermometer climbs. This is directly due to urbanization because the urban heat comes from the frame and the ground to capture the stored energy in the day. As Howard had already noticed, the ICU is especially marked the night when minima of temperatures. HAS Paris the difference can sometimes exceed the 10 °C to the daily scale between the center of the city and the campaign the more cold as was the case on 30 September 1997 where it was mark a difference of 11.4 degrees Celsius. The causes: human activities (demography, industries, transport, tar, heating through attrition and then refund … ) more intense and mainly concentrated in the cities. A change in the nature of the surface of the planet, the urbanization fact of the city a middle which absorbs more calories solar than would be the middle if he was remain natural or cultured. The black surfaces (tar, paved terraces, dark materials, and number of buildings windows … ) behave like solar sensors or greenhouses, which then return the solar radiation absorbed in the form of infrared radiation which warms up the urban air. The Intergovernmental Panel on Climate Change, believes , that the effect of heat islands urban could not exceed 0.05 degrees Celsius at the global level, just as they (sub) feel the influence of the sun at 0.005 W/mâ² (radiative forcing) in the last report, while we just saw sometimes the difference of more than 10 degrees. Luke Howard noted already in the 19 th century, a difference in night temperatures of the order of 3.70 degrees C between the center of London and its campaign, what is called today « heat island urban » (ICU), so imagine the serious studies today on this subject, curiously it is not? In all cases, a posture very questionable fraudulently of the IPCC on this output value of the cap of 0.05 degrees. The affirmation of the IPCC that heat islands urban are neither a cause nor a consequence of climate change is misleading, since it is the measures (reading of temperatures) which are in question. The weather stations being catch up by the urban fabric in full development. Moreover, the 2nd part of this article will attempt to demonstrate this lack of foresight on the part of the IPCC, policies and nicknames lend scientific names. I have taken the example of the weather station of my city: Lyon, to explain and prove that the vast majority of weather stations in the world are in the same case, that is to say catch up by the urban fabric. Remember, this station of Lyon-Bron refers to the institution Meteo-France , to calculate the averages of temperatures not only for the city or the region, but also for France and the world and this since 1922. First to set the scene, a small series of photos of the airport unfortunately too small, of 1973, for the first, from 1964 to the second and from 1930 to the last. First observation, even if this is not a broad plan on the photo of 1930, there is no highway, no industrial construction or individual on a radius of 5 km around the weather station located in the vicinity of the airport. (See photo 4) In 1973 only a few houses are beginning to bloom beyond the km around the airport. The comparison with today is flagrant and this past almost of comments. I have chosen to do this in detail an image taken from Google Earth 2014, to describe the current situation. In 1 the extension of the town of Bron and its ZA from the year 60, in 2 the shopping center Auchan and its ZA (Fields of the bridge, Saint Exupery … ) In the years 70 with more than 200 stores (IKA,Decatlhon … ). At the outset it was the hypermarket Mammoth. In 3 several ZA Saint Priest (DEV in the years 90). In 4 an area where is located a lot of furniture stores since the end of the year 70 and years 80 + of ZA and extension of the city. In 5 The park of exposure to Eurexpo , date of construction 1984. In 6 of the ZA with the presence of Botanic, Castorama etc. .. and the location of the weather station of Lyon Bron since 1922 (note SM on the image Google Earth). It must be added to this the construction of the A43 motorway between 1972 and 2001, the National 6 (Dev throughout the last century). Finally to finish a few figures demographic … City of Lyon 1793: 102167 hab and/ 505124 (5X more) today, City of Bron 1793: 441 hab and/ 40225 (80X more) today. The city of Saint-Priest 1793: 1100 hab / today 42488 (40X more). The city of Villeurbanne 1793: 1617 hab / Today 148,000 inhabitants. The Lyon agglomeration 1,800,000 inhabitants against approximately 250000 1793. Conclusion: The temperature readings from weather stations catch up by urbanization are thus not reliable, because little by little the values were under the influence of this change territorial. In addition the satellite readings which were often used as references to prove the climate warming, do not have the necessary objectivity in order to underpin the latter. The data is too recent.

Activité solaire 2022.1

Le point annuel sur les éruptions de classe X, l’augmentation de l’activité du cycle 25 est maintenant observable concrètement, avec six éruptions de classe X en Avril et en Mai, une X2.2 le 20/04/2022, la plus forte à ce jour (image ci dessus). Pour rappel la plus importante du cycle 24 était une X9.3 le 06 septembre 2017 et la plus importante jamais enregistrée depuis l’ère des sattelites d’observations de notre étoile, (fin des années 1990) date du 04 novembre 2003, une X28.0. La plus puissante, l’événement de Carrington a eu lieu le 01 septembre 1859, est estimée en classe X45.0, 17 fois plus puissante que celle de 2003. C’était lors du cycle 10 (1755-1765), un cycle de forte intensité avec un pic d’activité à plus de 200 sunspot. Il y avait eu des aurores boréales observables un peu partout sur terre pendant quelques jours. Il y a donc très peu de chance de voir une telle éruption se produire, lors de ce cycle 25 qui devrait être similaire au cycle 24 en terme d’activité.

Class X Eruptions
Evolution Class X par Cycle Solaire

Données climatiques station météo Lyon-Bron 1922 – 2022


Le reflet d’un coucher de soleil sur les nuages prise de ma fenêtre en octobre 2020

L’évolution de la température pour la station météo Lyon-Bron depuis le début des relevés quotidiens en 1922, il manque trois années. La création de la station date de 1896. J’ai pris les moyennes communiquées sur le site info-climat pour la période 1925-2004 et sur le site Météo-France pour la période 2005-2016, puis à nouveau sur le site info-climat entre 2017 et 2021.

La température la plus basse depuis 1980 représenté avec un point bleu 1986 mais aussi 1985,1980 même température moyenne de 10,9°C. En rouge la température moyenne annuelle la plus élevée, en 2020 avec 14,57°C et enfin avec le point orange, cette année 2021 avec une température moyenne annuelle sur la station météo de Lyon-Bron de 13,04°C. Il s’agit également de la moyenne des 30 dernières années, on est revenu sur une valeur plus conforme après une année exceptionnellement chaude en 2020.

Quelques repères:

La moyenne du 20ème siècle sur Lyon de 1925 à 2000 est de 11,55°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1991 à 2020 est de 13,05°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1981 à 2010 est de 12,38°C


Activité solaire 2021.1

Le point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires depuis septembre 2017. Le nombre de jours sans sunspot est probablement proche de son maximum avec 897 jours sans tâches solaires (transition entre le cycle 24 et 25) contre 817 jours lors de la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24. La moyenne est de 578 jours sans tâches depuis le cycle 10 (1860).. Pour SIDC le chiffre est de 835 jours, l’écart s’expliquerait par l’observation facilité avec nos téléscopes d’aujourd’hui qu’à l’époque, plus les satellites comme SOHO. Il y a bien le facteur 0,6 pour compter à la même échelle que toutes les anciennes observations télescopiques faites par Rudolph Wolf, mais je me demande si le nombre de jours sans tâches n’est pas resté de son côté, tronqué par ce calcul, étant donné que l’on compte aujourd’hui les petites taches, qui n’étaient pas visible avec le téléscope 80mm Réfracteur à double lentille Fraunhofer au 19ème siècle. On applique bien une correction de facteur 0,6 mais on ne se dit pas que telle ou telle taches n’étaient pas visible avant, d’ou ce biais dans les différentes données. Exemple concret on compte une petite tâche à 13 un jour, on applique le facteur 0.6, on a une tâche officiellement à 8 (7,8), on la compte comme une journée avec tâche solaire à sa surface mais on aurait eu aucune observation de celle-ci au 19ème siècle, on aurait eu 1 journée en plus de compter, sans tâche à la surface du Soleil.

On était resté sur 49 mois sans éruptions de classe X, entre janvier 2007 et janvier 2011 (transition cycle 24→25), on en est à 45 mois depuis septembre 2017 sur celle-ci, toujours en cours (Juin 2021)

The annual update on class X flares, unsurprisingly shows at the bottom right of the graph), that there have been no other solar flares since September 2017. The number of days without a sunspot is probably close to its maximum with 897 days without sunspots (transition between cycle 24 and 25) against 817 days during the previous transition between cycle 23 and cycle 24. The average is 578 days without spots since cycle 10 (1860). For SIDC the figure is 835 days, the difference could be explained by the observation facilitated with our telescopes today than at the time, more satellites like SOHO. There is indeed the factor 0.6 to count on the same scale as all the old telescopic observations made by Rudolph Wolf, but I wonder if the number of days without tasks has not remained on its side, truncated by this calculation , since there are now small spots, which were not visible with the 80mm Fraunhofer double lens refractor telescope in the 19th century. We apply a correction of factor 0.6 but we do not say that such and such spots were not visible before, hence this bias in the various data. Concrete example we count a small task at 13 a day, we apply the factor 0.6, we have a task officially at 8 (7.8), we count it as a day with a sunspot on its surface but we would have had no observation of this one in the 19th century, we would have had 1 day in addition to counting, without spot on the surface of the Sun. We had remained for 49 months without class X eruptions, between January 2007 and January 2011 (cycle 24 → 25 transition), we are at 45 months since September 2017 on this one, still in progress (June 2021)

Activité solaire 2020.1

Beaucoup d’informations concernant l’activité solaire sur ce post, tout d’abord, le suivi des éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 6 cycles solaires entre 1968 et 2021. (les cycles solaires 20,21,22,23,24 et celui en cours le cycle 25 depuis décembre 2019). Ce point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires. L’évolution des éruptions entre le cycle 23 et le cycle 24 est maintenant définitif, la baisse est donc de 61,11% pour les éruptions de classe X et de 58,39% pour les éruptions solaires de classe M. L’activité est toujours très faible avec par exemple 0 sunspots, pendant presque 40 jours, proche des records. On est en bas de cycle, sur la lente remontée vers le maximum solaire du cycle 25 en cours, autour de 2025. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2021/2022.

Suivi éruptions solaires classe X Cycle25.com / Keats2022.com

News: le nouveau cycle solaire a débuté en décembre 2019 sources: SIDC et NASA

http://sidc.be/silso/node/167/#NouveauCycleSolaire

Suivi éruptions solaires classe M Cycle25.com / Keats2022.com
Class X%StartEndClass M%
Cycle 20215196419762862
Cycle 21161-25,12%197619862347-17,99%
Cycle 22152-5,59%198619962025-13,72%
Cycle 23126-17,11%199620081442-28,79%
Cycle 2449-61,11%20082019601-58,32%
Cycle 25020190
EvolutionMoy11,2
Evolution des éruptions solaires en % cycle25.com Solar flares evolution in % cycle25.com

Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus est similaire au cycle 24 avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate dores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25.

Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus (NOAA/NASA/SIDC…) est similaire au cycle 24 (114) avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données pourtant simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate d’ores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25 et il progressera encore cette année et probablement au début de l’année prochaine. Tout ceci pourrait nous ammener vers 900 jours sans tâches, une progression significative d’un indicateur de la faiblesse de l’activité solaire. SIDC avait même commencé à mettre en ligne un graph avec des prévisions (jusqu’à 1000 jours ?) puis plus rien depuis 2016. j’ai complété cette courbe jusqu’en octobre 2020. Voir Graph ci dessous…

Comme il n’y a pas que les prévisions du consensus, je mets une liste non exaustive de celles que j’ai pu trouvé sur les différentes publications scientifiques. Je commence avec Irina Kitiashvili (NASA), Leif Svalgaard (Stanford), David Archibald (Ex NASA), Valentina Zharkova, Bhowmik & Nandi (SPWC), le vieux mais toujours intéréssant graph sur les prévisions de Théodore Landscheidt.

Cliquer pour accéder à Prediction-of-SC25.pdf

Activité solaire 2019.1

Le suivi des éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 5 cycles solaires entre 1968 et 2019. (les cycles solaires 20,21,22,23 et celui en cours le cycle 24 depuis janvier 2008). Le point annuel sur les éruptions de classe X, il n’y a pas eu d’autres éruptions depuis septembre 2017 (en rouge, en bas à droite du graph). La baisse des éruptions entre le cycle 23 et le cycle 24 est maintenant définitif, il n’y aura probablement pas d’autres éruptions de classe X sur ce cycle. La baisse est donc de 61,11% pour les éruptions de classe X et de 58,39% pour les éruptions solaires de classe M. L’activité est toujours très faible avec un mois de février 2019 par exemple à 0 sunspots. On est en bas de cycle, ce qui nous conduira jusqu’à la transition vers le prochain cycle 25, fin 2019/début 2020, normalement. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2020/2021. maj 14/06/2019

Solar Flares Class X
Solar flares class M

La durée de ce cycle est déjà supérieur à la moyenne de 11,2 années (Cycle de Schwabe), on se situe pour l’instant sur du 11,5 mais ce cycle 24 n’est pas encore terminé et pourrait donc dépassé les 12 ans, ce qui est normal pour un cycle de faible intensité comme celui-ci. La dernière prévision prévoit un basculement vers le cycle 25 entre Juillet 2019 et Septembre 2020. Un article récent de Leif Svalgaard revient sur les cycles solaires, il prétend que seul le cycle de Schwabe est réel et que les autres comme les cycles de Suess (180 ans ~) ou Cycle de Gleissberg (90 ans ~) seraient des variations stochastiques (processus aléatoire). (Article en Anglais)

https://www.leif.org/research/Nine-Millennia-Solar-Activity.pdf

https://www.leif.org/research/Random-Solar-Cycles.pdf

The annual point on class X eruptions, there have been no other eruptions since September 2017 (in red, bottom right of the graph). The decrease in eruptions between Cycle 23 and Cycle 24 is now definitive, there will probably be no other Class X eruptions on this cycle. The fall is therefore 61.11% for class X eruptions and 58.39% for class M solar flares. Activity is still very weak with a month of February 2019, for example at 0 sunspots.

Activité solaire 2018.1

sans-titre-61

Le point annuel sur les éruptions de classe X,  il n’y a pas eu d’autres éruptions depuis septembre 2017 (en rouge, en bas à droite du graph). Pour ceux qui ne connaissent pas le site, je suis les éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 5 cycles solaires entre 1968 et 2018. (les cycles solaires 20,21,22,23 et celui en cours le cycle 24 depuis janvier 2008). L’activité est maintenant très faible avec un nombre de tâches solaires en chute libre, on est en bas de cycle, ce qui nous conduira jusqu’à la transition vers le prochain cycle 25, fin 2019/début 2020, normalement. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2020/2021.

graph class x

tab class x

graph class m

tab class m
The annual point on class X eruptions, there have been no other eruptions since September 2017 (in red, bottom right of the graph). For those who do not know the site, I follow Class X & M eruptions, and their evolutions spanning 5 solar cycles between 1968 and 2018. (The solar cycles 20,21,22,23 and the current cycle 24 since January 2008). The activity is now very low with a number of sunspots in free fall, we are at the bottom of the cycle, which will lead us to the transition to the next cycle 25 end 2019 / early 2020, normally. The probability of a class X eruption is therefore very low (<1%) at least until 2020/2021.

CFC 21.2

sunrise-cfc

CFC 21 une série de post sur une liste non exhaustive des gaz à effet de serre bien plus nocifs, avec un pouvoir réchauffant bien supérieur au CO2. Un sujet délicat, les informations précises n’étant pas facilement accessibles. Je vais commencer par les CFC (Chlorofluorocarbure) qui ont remplacé les dérivés de dioxyde de souffre qui avait un effet refroidissant sur notre atmosphère, dans les systèmes réfrigérants (réfrigérateur, climatiseur) au milieu des années 70.  Il y a de toute façon tellement de type de CFC qu’il est impossible de suivre l’évolution de leurs concentrations dans notre atmosphère, comme on pourrait le faire avec le CO2. Hélas leur potentiel de réchauffement global est jusqu’à 14000 fois plus important que le CO2 comme Le chlorotrifluorométhane CClF3, celui-ci fait partie des produits interdit de production par le protocole de Montréal, puisqu’il à une action destructrice sur la couche d’ozone, mais il en existe des centaines d’autres qui n’entrent pas dans cette liste noire. Une brève dans le numéro de Science de Septembre 2017 parle également d’une nouvelle menace sur la couche d’ozone.  » Depuis l’interdiction d’utiliser des Chlorofluorocarbure (CFC), pas tous! adoptée à Montréal en 1987, le trou de la couche d’ozone était en voie de se refermer. Cependant, l’ozone stratosphérique, qui nous protège des rayons ultraviolets, est à nouveau menacé. Le responsable est cette fois le dichlorométhane (CH²Cl²), un solvant répandu qui n’a pas été pris en compte par le protocole de Montréal à cause de sa courte durée de vie dans l’atmosphère. Or sa concentration a presque doublé entre 2004 et 2014. Les émissions sont désormais d’environ un millionde tonnes par an. Lorsque ce composé atteint la stratosphère, il libère des atomes de chlore qui réagissent avec les atomes d’oxygène de l’ozone et le dégrade. Ce processus vient concurrencer la formation naturelle de molécules d’ozone dans la stratosphère. Ainsi, la reconstitution de la couche d’ozone, qui devait revenir à son état d’avant 1980 d’ici environ 2050, pourrait être retardée. Or en 2016, des chercheurs britanniques ont suggéré que 3% de l’ozone détruit peut être imputé au dichlorométhane. Sa contribution, qui était de 1,5% en 2010, a doublé en seulement six ans. Pour évaluer la menace que fait peser le dichlorométhane sur la stratosphère, l’équipe de Ryan Hossaini, de l’université de Lancaster au Royaume-Uni, a effectué des simulations informatiques. Dans le scénario où la concentration du dichlorométhane continue d’augementer à un rytme similaire à ces dernières années, le rétablissement de la couche d’ozone sera retardé d’environ trente ans. Pour préserver la couche d’ozone, le traitement du dichlorométhane est un nouveau défi technique… »  Vous l’aurez compris un gaz industriel en remplace un autre et s’avère parfois plus nocifs que le précédent, que ce soit sur son interaction avec la couche d’ozone mais aussi sur son pouvoir réchauffant, souvent multiple de 1000 à 10000 par rapport au CO2.

Sur la partie Diclorométhane: source Science N°479 Septembre 2017 et

https://www.atmos-chem-phys.net/17/11929/2017/

http://www.spaceweather.com/archive.php?view=1&day=15&month=10&year=2017

Un petit extrait de ce que j’écrivais sur les CFC lors de mon post sur les données climatique de la station météo de Lyon Bron.

On ne doit pas remettre en question une partie de la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique, néanmoins, les gaz les plus impactant sont souvent cachées au grand public, comme pour notamment le monochlorodifluorométhane ou HCFC-22 a un PRG (potentiel de réchauffement global) 1800 fois plus élevé que le CO2. Un gaz fabriqué par les industriels pour son effet réfrigérant dans les climatisations, frigo. Même si son utilisation est interdite dorénavant dans certains Pays, son remplaçant restera toujours aussi nocifs, Le R410A est un fluide frigorifique remplaçant le R22 (HCFC-22), C’est un gaz à effet de serre puissant (PRG = 2 087,5), seul bénéfice, il ne contribue pas à la destruction de la couche d’ozone stratosphérique.

https://cycle25.com/2017/07/08/donnees-climatique-lyon-bron/

Activité solaire 2017.3

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Une mise à jour de l’évolution des éruptions solaires de classe X et classe M, la dernière datant du mois d’octobre 2015. Cela semblait également nécessaire après les éruptions surprise de quatre classe X en Septembre et de 25 classe M. Cela ne remet pas en cause la baisse significative entre le cycle 23 et ce cycle 24 en cours, qui touche à sa fin. (vers fin 2019/ début d’année 2020)

chartclassx

cycle 20 cycle 21 cycle 22 cycle 23 cycle 24 cycle 25
1964-1976 1976-1986 1986-1996 1996-2007 2008-2020 2020-2031/32

chartclassm

Classe X cycle 20 215 % X-Class
cycle 21 161 -25,12 %
cycle 22 152 -5,59 %
cycle 23 126 -17,11 %
cycle 24 49 -61,11 %
cycle 25 0 %
Solar flares evolution in % cycle25.com
Evolution des éruptions solaires en % cycle25.com
Classe M cycle 20 2862 % M-Class
cycle 21 2347 -17,99 %
cycle 22 2025 -13,72 %
cycle 23 1442 -28,79 %
cycle 24 599 -58,46 %
cycle 25 0 %

Les données entre 1964 et 1968 sont incomplètes, j’ai fait une moyenne des 4 premières années pour faire une estimation du cycle 20 afin de l’ajouter. Ce cycle semble surprenant de toute façon, la question sur la précision des mesures concernant les éruptions solaires de l’époque reste ouverte.