Après avoir parler du minimum de Landscheidt le mois dernier, je parlerais plus longuement dans cet article du modèle SIM pour Solar Inertial Motion (mouvement inertiel du soleil) du très célèbre géophysicien Australien Rhodes Whitmore Fairbridge. Ce modèle parle du mouvement des planètes dont notamment Jupiter, créant des forces sur le Soleil qui le déplacent autour du barycentre du système solaire d’environ deux diamètres solaires. Par exemple le déplacement maximum du soleil est obtenu lorsque les deux planètes (Jupiter et Saturne) sont alignées avec le soleil. D’après les analyses de Fairbridge, ces forces ont aussi des conséquences sur le fonctionnement interne de notre étoile, elles seraient ainsi à l’origine des variations de l’intensité et des durées des cycles longs solaires.
Les dernières prévisions des cycles solaires confirment la validité de cette théorie, avec un cycle solaire 23 qui a bien été plus faible que le cycle 22, et le cycle en cours, le 24 sera de toute évidence plus faible que le cycle précédent. Comme indiqué dans le précédent article, les cycles 25 et 26 seraient eux aussi plus faible que le 24. »D’après Rhodes Fairbridge c’est les déplacements divers qui sont à l’origine des variations de l’intensité et des durées des cycles éruptifs du soleil….et donc des variations du climat de notre planète. » voir aussi le site pensée unique.
Ci-dessous les cycles solaires et les prévisions de Penn-Livingston sur l’activité solaire et notamment sur le prochain cycle solaire 25.