Activité solaire 2017.2

sans-titre-61

La mise à jour concernant les éruptions solaires de classe M. J’en profite pour faire un point sur les classifications des éruptions solaires. Il existe pas mal d’erreurs sur ce sujet sur Internet, comme pour la lecture de l’article de SciencesetAvenir qui parle de 4 catégories (voir lien N°1),  heureusement plusieurs sites dont celui de la NASA parle bien de classes A, B, C, M et X,  il y a bien 5 catégories d’éruptions solaires.(lien N°3). C’est vrai que l’on ne parle jamais des éruptions de classes A, B et C trop petites et trop nombreuses, d’ailleurs même un site comme spaceweather ne parle que de 4 catégories également.(lien 3) Je ne crois pas que les classes A et B soient comptabilisées par un organisme ou par instrument sur un satellite d’observations. Du coup l’article du monde ne comporte pas trop d’erreurs, normalement. Il faut préciser que chaque catégorie, comme cela est bien indiqué, est bien 10 fois plus puissante que la précédente et que chaque degré subdivisé par 9 est 2 fois plus puissante que la précédente échelle.

Lien 1: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/video-au-plus-pres-d-une-eruption-solaire_34651

lien 2: http://spaceweather.com/glossary/flareclasses.html

lien 3: https://www.nasa.gov/mission_pages/sunearth/news/X-class-flares.html

lien 4: http://autourduciel.blog.lemonde.fr/classification-des-eruptions-solaires/

La baisse des éruptions solaires de classe M pour ce cycle 24 (Jan2008-fin2019?) est de -60% par rapport au cycle 23. (1996-Jan2008). Cette baisse devrait se situé autour de -50% à -55%. Cliquez sur le Graph et le tableau pour agrandir/ouvrir dans un nouvel onglet.

chart

Quelques repères… par rapport au Cycle d’activité du Soleil (Cycle de Schwabe) une moyenne de 11,2  ans pour un cycle normal, plus court si intense, plus long lorsque l’activité du soleil baisse ou plus faible, peut être entre 11,3 et 12 ans par exemple pour ce cycle 24.

début du cycle Moyenne d’un cycle solaire 11,2 ans fin du cycle
20 1964 1976
21 1976 1986
22 1986 1996 (mai 1996)
(mai 1996) 23 1996 2008 (janv 2008)
(janv 2008) 24 2008 2019 ? (fin 2019?)
(fin 2019 ?) 25 2019 ?

tab

Données climatiques station météo Lyon-Bron

sunrise-1756274_960_720

L’évolution de la température pour la station météo Lyon-Bron depuis le début des relevés quotidiens en 1922, il manque trois années. La création de la station date de 1896. J’ai pris les moyennes communiquées sur le site info-climat pour la période 1925-2004 et sur le site Météo-France pour la période 2005-2016. Constat N°1 Moyenne des températures stables entre 1925-1987 souvent comprise entre 11°C et 12 °C. Constat N°2 une hausse importante et très rapide entre 1988-2003 on mettra de côté certainement l’effet Pinatubo entre 1991 et 1993, la plus grosse éruption volcanique du XXème siècle (VEI= 6). Constat N° 3 Une hausse bien plus modéré ensuite entre 2004 et 2016. Quelques repères par rapport à l’évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère sur la même période par tranche de 20 années. 1920-1940 = taux de CO2 entre 280 et 300 ppm / période 1940-1960 = taux de CO2 compris entre 290 et 310 ppm / 1960-1980 taux de CO2 compris entre 310 et 340 ppm / période 1980-2000 taux de CO2 compris entre 340 et 370 ppm / période 2000-2020 taux de CO2 compris entre 370 et 410 ppm. On ne doit pas remettre en question une partie de la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique, néanmoins, les gaz les plus impactant sont souvent cachées au grand public, comme pour notamment le monochlorodifluorométhane ou HCFC-22 a un PRG (potentiel de réchauffement global) 1800 fois plus élevé que le CO2. Un gaz fabriqué par les industriels pour son effet réfrigérant dans les climatisations, frigo. Même si son utilisation est interdite dorénavant dans certains Pays, son remplaçant restera toujours aussi nocifs, Le R410A est un fluide frigorifique remplaçant le R22 (HCFC-22), C’est un gaz à effet de serre puissant (PRG = 2 087,5), seul bénéfice, il ne contribue pas à la destruction de la couche d’ozone stratosphérique. Cliquez sur le Graph pour l’agrandir en 1166 X 696 . J’ai utilisé Google Sheets et PhotoFiltre7 pour les réaliser.

chart

Ci dessous évolution des températures station météo Lyon-Bron 1980-2016 Données lissées avec courbe de tendance.

chart (3)

L’occupation médiatique du réchauffement climatique est surtout présent, pour ne pas parler des vraies préoccupations et enjeux de la préservation de la planète, les thèmes de la biodiversité, de la démographie et de l’urbanisation ne sont presque jamais abordés. Les accords climat depuis Kyoto en passant par Paris (Cop21) ne sont jamais contraignant, les pays signataires sont hypocrites et se servent de ce sujet pour faire un écran de fumée, afin de ne pas aborder les sujets cruciaux. Plus généralement aucun humain ne souhaite vraiment changé de comportement, de modèle de société et affiche la même inconscience que leurs représentants politiques en consommant toujours plus, détournant les yeux de leurs propres responsabilités.

Activité solaire 2017.1

Sans titre 6

le point annuel sur les éruptions de classe X, c’est simple, il n’y a eu aucune éruption majeure en un an, zéro, entre Juin 2016 et Mai 2017 comme l’année précédente sur la période Juin 2015 → Juin 2016. La précédente transition avait vu une période de 4 ans sans éruptions entre Janvier 2007 et Février 2011 mais en y regardant d’un peu plus près, il y a eu 4 éruptions surprises de Classe X en Décembre 2006 alors même qu’il n’y avait rien eu tout au long de l’année. C’est donc presque une période s’étalant sur 5 années qu’il faudrait prendre en compte. D’ailleurs concernant les éruptions solaires de classe M, on a pu voir qu’un sursaut de notre étoile, même pendant la période basse d’un cycle n’est jamais totalement exclu. En effet il y a eu 7 classe M début Avril contre 12 sur toute l’année 2016. La fin du cycle 24 se situera vers 2020, le pourcentage de baisse des éruptions de classe X est toujours de -64,29 % par rapport au cycle 23. Une chose surprenante dans ce maximum moderne est le nombre de classe X (215 contre une moyenne de 163 pour les autres cycles) pour le cycle 20 alors que c’était le moins actif sur la période 1950-2000, cela concerne les cycles 18 à 23. On pourrait peut être remettre en cause la manière dont on a catégorisé les éruptions au moins jusqu’à la période des début de SOHO, en 1995. Il n’y avait pas de Satellite d’observation avant cela, rien en temps réel pour le moins, d’ailleurs le satellite SOHO voit constament sa durée de vie prolongé, maintenant jusqu’au 31 décembre 2018 (source CNES), probablement plus, faute de remplaçant, sa durée initiale était de 2 ans, une belle réussite.

Graphique en 2560 X 1440

class x

chart (1)

Activité solaire 2016.2

Solar Activity 2016.2

La mise à jour 2016 de mon tableau et du graphique sur le suivi des éruptions solaires de classe M après celle sur les classe X au mois de Juin. Il n’y a eu que 10 éruptions solaires de classe M depuis le début de l’année, comme en 2007, on était alors en pleine transition entre le cycle 23 et celui en cours (24). Le gaphique est en 2560X1440 et le tableau en 1920X1200

graphsolarflaresclassm

tabclassm
The update 2016 of my table and the chart on the follow-up of the solar eruptions of class M after that on the class X in the month of June. There has had that 10 solar eruptions of class M since the beginning of the’year, as in 2007, it was then in full transition between the cycle 23 and the current one (24). The gaphique is in 2560×1440 and the table in 1920×1200

Activité solaire 2016.1

latest_1024_HMIIFSolar Activity 2016.1

J’ai changé de nom de domaine afin d’être plus en adéquation avec le thème que j’ai décidé d’aborder plus régulièrement, et presque exclusivement, l’activité solaire, les éruptions de classe X et de classe M et enfin les prévisions sur le prochain cycle 25 de notre merveilleuse étoile.

Pour commencer le point annuel sur les éruptions de classe X, c’est simple, il n’y a eu aucune éruption majeure en un an, zéro, entre Juin 2015 et Juin 2016. Pour ceux qui ne connaissent pas le site, je suis les éruptions de classe X ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 5 cycles solaires entre 1968 et 2016.(les cycles solaires 20,21,22,23 et celui en cours le cycle 24 depuis janvier 2008). Premièrement nous pouvons constater que les éruptions solaires diminuent plus ou moins régulièrement depuis le cycle 20 débuté en octobre 1964, et ce même à l’intérieur des cycles fort comme les 21 et 22, entre juin 1976 et mai 1996.(voir également le graphique sur l’historique des cycles par amplitude,nombre de wolf). Deuxièmement on peut s’apercevoir que depuis 2005, il n’y a eu que 13 éruptions de classe X(en 7 ans), contre une moyenne de 60 classe X lors des précédentes transitions de cycles, ce qui nous fait une baisse de l’ordre de 78%. Troisièmement même si nous n’avons pas encore atteint le maximum solaire du cycle 24, les 31 éruptions de classe X depuis le début du cycle voilà maintenant plus de 6 ans(rappel la moyenne d’un cycle est de 11,2 ans) nous révèlent un écart considérable entre ce cycle et le précédent qui avait alors connu 126 classe X entre mai 1996 et janvier 2008, soit une baisse provisoire mais déjà significative de 64,29%. Quatrièmement, une puissance en baisse, l’éruption la plus forte du cycle 24 est toujours celle du 09/08/2011, une X6.9, les autres ne dépassant pas la puissance de X5.4, témoigne certainement d’une activité extrêmement réduite à la surface de notre étoile. En effet le cycle 23 a généré des classe X d’une puissance autrement plus grande avec une dizaine d’entre-elles dépassant la puissance X10, avec pour exemple le 02 avril 2001 une classe X20, le 15 avril 2001 une X14.4, le 28 octobre 2003 une X17, le 29 octobre 2003 une X10,le 18 avril 2003 une classeX21, le 04 novembre 2003 une classe X28 (depuis reclassé entre X40 et X50), le 07 septembre 2005 une X17,etc… Tout cela n’est pas anodin quand on sait que la puissance d’une éruption est multiplié par 10 à chaque degré, une classe X2 est par exemple dix fois plus puissante qu’une X1 et ainsi de suite.

tabsolarxflares

 

This month, the annual point on the solar activity and more specifically on the eruptions of class X as well as their evolutions extending on 5 solar cycles between 1968 and 2015.(The solar cycles, 20,21,22,23 and the current one The cycle 24 since January 2008).

Scoop 21.1

Les données concernant la hausse des températures globale par mesure satellite de la NOAA, agence créé en 1970, ne sont pas fiables, les modélisations et autres interprétations, qui donnent des valeurs depuis 1880, pour les satellites d’observation de la totalité du globe ne sont pas juste, ceux-ci ont été mise en service  dans les années 80/90, puis améliorés, en intégrant une nouvelle classe d’instrument, par génération. Le réchauffement mesuré et annoncé de cette façon, est un mensonge, oui en omettant d’informer le public sur la réalité du degré d’incertitude qui règne dans cette discipline. En effet, il n’explique pas de quelle façon, la température à été extrapolé, tronqué, je n’oserai quand même pas dire ou même imaginé, truqué???! Avant les relevés satellitaire, donc avant 1970, on ne sait pas si ils ont intégrés des mesures prise sur terre à travers les quelques stations météo qui existaient déjà, et de quelle manière, vu qu’aucun satellite de mesure globale n’existait. Cela fait beaucoup de question sans réponse, on se sent obligé de regarder les graphiques et cartes de la NOAA régulièrement, nous annonçant record de températures sur record, sans vraiment comprendre la provenance des chiffres avancés. Si je ne conteste pas le réchauffement mesuré par les stations météo réparti sur tout le globe entre 40 et 140 ans, il ne fait pas de doute non plus que l’urbanisation autour de la plupart des stations est responsable pour moitié de ce réchauffement. La surpopulation, la migration massive des populations vers les villes (là ou sont situées les stations) pour le travail sont je pense des raisons crédible/fidèle du réchauffement mesurable. il est donc légitime de se demander si ce chiffre peut en pratique être calculé avec un niveau de fiabilité correct. Il n’y a pas de transparence méthodologique, ils utilisent des formules, des équations pour sortir les cartes de températures qui effraient tout le monde. Il n’y a pas de volonté d’informer le public, l’épistémologie est contestable, devant le manque de communication sur les cartes de données sans manipulation des observations par les instruments, qui eux même subissent les premiers traitements qui consistent à appliquer aux images brutes des corrections de type radiométrique et géométrique, avant même l’application des formules, afin de sortir les cartes ci dessous. Vous pouvez constater sur le site universitaire le type d’approche pour calculer la température des océans, la technique du Split Window:

http://e-cours.univ-paris1.fr/modules/uved/envcal/html/oceans/3-restitution-tsm/split-window.html

« La technique du « split window » a été développée lors du lancement des satellites météorologiques américains de la série NOAA, afin de corriger les données acquises par ces satellites des effets atmosphériques indésirables. La surface océanique peut en effet être considérée comme un corps noir, dont l’intensité spectrale maximale est située aux environs de 10μm et dont le rayonnement peut être mesuré depuis l’espace par les radiomètres opérant dans les bandes spectrales de l’infrarouge moyen (3,7μm) et de l’infrarouge thermique (10,5 – 12,5μm). C’est au niveau de ces fenêtres spectrales que l’atmosphère est la plus transparente au rayonnement émis par la surface terrestre.
Cependant, les phénomènes d’absorption et d’émission par l’ensemble des constituants de l’atmosphère, principalement le dioxyde de carbone, l’ozone, les particules solides en suspension dans l’air et surtout de la vapeur d’eau sont loin d’être négligeables et doivent par conséquent être soustraits à la mesure satellitaire.
La température de surface de la mer est obtenue à partir des températures de brillance ou radiométriques des différents canaux. La différence entre ces températures est utilisée comme une indication des effets atmosphériques et est étalonnée de manière à corriger la température de brillance mesurée par un des canaux. Une approximation de l’équation du transfert radiatif (Deschamps and Phulpin, 1980Atmospheric correction of infrared measurements of sea surface temperature using channels 3.7, 11 and 12um) conduit à l’équation linéaire générale du « split window »: Ts = a_0 +\sum a_i T_i

Vous l’aurez compris, l’utilisation de formules, d’équations, d’algorithmes, pour mesurer la température de notre globe par satellite est une constante, il n’y a pas de données brute comme pour les stations météo ou les bouées en mer. Tout ceci est une vaste supercherie, peut être qu’un jour, on disposera d’instrument à bord des satellites vraiment capable de relever les températures avec précision et sans ambiguité, ce n’est malheureusement pas le cas de nos jours.

Ci dessous, un exemple de carte et de graphique de la NOAA (relevé satellite) pour le mois d’Octobre annonçant qu’il était le plus chaud depuis 1880??? et oui 1880 c’est même noté , c’est une blague? personne réagit? c’est vrai qu’il y avait une floppée de satellite à cette époque, dans l’espace, sans compté que même des stations météo fiable avec des relevés heure par heure avec les minimales et les maximales, au 19ème se comptaient sur les doigts d’une main.

201510

 

201510 (1)

 

 

Activité solaire 2015.3

516777main-EDITLes éruptions solaires de classe M, que je publie pour la première fois, après celle moins nombreuses donc moins complexe à suivre que les classe X.  Je suivrai de la même façon, une fois par an, leurs évolutions s’étendant sur 5 cycles solaires entre 1968 et 2015.(les cycles solaires 20,21,22,23 et celui en cours le cycle 24 depuis janvier 2008). La baisse est similaire aux éruptions reines que représentent les classe X. Si l’on considère des données que je ne publierai pas ici, sur l’évolution des éruptions solaires lors des 400 dernières années, une telle baisse, aussi brutal présage de 2 ou 3 cycles encore plus faible à venir, que celui que l’on est en train d’expérimenter, avec les moyens modernes d’observations de notre étoile. Il est maintenant probable que le minimum d’activité solaire que s’est amorcé avec ce cycle 24, ressemblera plus ou moins au minimum de Maunder, plutôt qu’au minimum plus mesuré du minimum de Dalton. De toute façon, on en sera plus d’ici 2022-2024, ce n’est plus si loin, je pense que la transition entre le cycle 24 et 25 nous donnera un élément de réponse décisif pour le futur climatique de notre planète. Le but de ce site a toujours été d’écrire des articles sur des informations difficile, voir impossible à trouver sur Internet. Comme cela représente un travail certain, je copyright le plus possible les données mise en forme de tableau ou de graphique, même si tout un chacun peut librement utilisé le fruit de ce travail en citant simplement sa provenance.

M-class flares

CYCLE SOLAR FLARE M

The solar eruptions of class M, that i published for the first time, after the less numerous therefore less complex to follow that the class X. I would follow in the same way, once a year, their developments extending over 5 solar cycles between 1968 and 2015. (the solar cycles 20,21,22,23 and the current cycle 24 since January 2008). The decline is similar to eruptions queens that represent the class X.

Activité solaire 2015.2

La mise à jour du graphique ainsi que les données sur les éruptions solaires de classe X (déjà réalisé par mois) mais cette fois-ci par cycle. Ce qui apporte un peu plus de clarté sur la situation de l’activité du cycle 24 (de Schwalbe) qui descend tout doucement vers son minimum (transition vers le cycle 25). Le mois prochain je ferai le point sur les éruptions de classe M, j’ai presque terminé, c’est plus compliqué, plus nombreuses donc plus difficile à suivre, que pour les classes X. Je vais également retoucher (un peu) la page consacré au Soleil et ses éruptions, en mettant toutes les données que j’ai rassemblé.
solar1

keats21.com -12,96% -25,12% -5,59% -17,11% -64,29% 0,00
cycle 19 cycle 20 cycle 21 cycle 22 cycle 23 cycle 24 cycle 25
247 215 161 152 126 45 0
1954-1964 1965-1976 1976-1986 1986-1996 1996-2007 2008-

solar2

The update of the graph as well as the data on the solar eruptions of class X (already done by months) but this time per cycle. What brings a little more clarity on the situation of cycle activity 24 (Schwalbe) who descends very slowly toward its minimum (transition to the cycle 25).  X-class flares evolution,  X-ray Solar Flares, SOLAR X-RAY FLARE

Bilan Fissure éruptive de l’Holuhraun (Bárðarbunga)

Iceland Volcano Flight with Two DJI Inspire 1 quadcopters from Eric Cheng on Vimeo.

Une éruption qui aura duré 6 mois, conséquente même si elle est est resté très inférieur à celle du Laki (27 km de longueur, 115 cratères et 14 km³, durée 8 mois). Officiellement elle a pris fin le 27 février 2015 après avoir débuté le 29 Août 2014, même si on mesure encore régulièrement des libérations de SO2, entre 2 ppm et 40 ppm  depuis la fin de l’éruption. L’éruption en Holuhraun est terminé, mais il y a encore des émissions de gaz à partir du champ de lave, peut on lire sur le site: http://en.vedur.is/earthquakes-and-volcanism/articles/nr/3122 / On peut même découvrir sur http://www.icelandreview.com/news/2015/09/14/bardarbunga-volcano-might-erupt-again /ou sur http://www.earth-of-fire.com/ qu’une autre éruption serait en préparation, avec une accumulation de magma: « Páll Einarsson professeur de géophysique à l’Université d’Islande, croit en une possible éruption prochaine dans le Bárðarbunga lui-même … à moins qu’elle ne touche le volcan Hamarinn, connecté de façon confuse avec le Bárðarbunga, et sous lequel une séquence sismique a démarré le 11 septembre par un petit séisme à une profondeur de 22,5 km, suivi de petits séismes plus superficiels. La dernière activité de l’Hamarinn remonte à juillet 2011, marqué par une débâcle glaciaire. Le 11 septembre, un essaim sismique est rapporté sous le volcan Tungafellsjökull suggérant une injection magmatique dans un dyke. »

Le bilan est donc celui-ci:

Une éruption 10 fois inférieur au Laki aux conséquences désastreuses à l’époque (période post révolutionnaire), il y a eu plusieurs dizaines de milliers de morts en Europe, les conséquences direct du nuage sulfurés qui enveloppait une partie du continent l’été suivant (début d’éruption le 08 juin 1783) et sur le refroidissement qui s’en suivi, qui aura un impact catastrophique sur les récoltes et ce pendant plusieurs années.

11 millions de tonnes de dioxyde de souffre SO2 (contre 122 millions de tonnes pour le Laki en 1783)

65,5 millions de tonnes de dioxyde de carbone CO2

110.000 tonnes de chlorure d’hydrogène

1,4 km³ de lave s’étendant sur 85 km² (contre 14 km³ pour le Laki)

http://en.vedur.is/media/jar/myndsafn/full/Holuhrauns-jadar_loka.jpg

14 mètres d’épaisseur de lave pour un maximum de 40 mètres

10 à 12 cratères ? chiffres à vérifier (contre 115 cratères pour le Laki)

Le cratère principale s’élevant à plus de 75 mètres (celui de la vidéo)

62 mètres d’affaissement pour la caldeira

Ci dessous un comparatif entre les coulées du Laki, Eldgjà et de l’Holuhraun (après 3 mois)

Source: http://en.vedur.is/earthquakes-and-volcanism/articles/nr/3055#historic

Eldgja-Laki-Nornahraun_comparison

Urban Climate

UHIMAPsm

« Depuis le milieu du xxe siècle, la plupart des grandes villes des États-Unis ont subi un réchauffement deux fois plus important que l’ensemble de la planète. Alors que de nombreuses administrations locales ont élaboré des plans d’actions climatiques conçu pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre n’est généralement pas le facteur le plus important du réchauffement dans les villes. » Le rapport passé inaperçu dans les médias, rien de surprenant là dedans, prouve une fois de plus que l’urbanisation est la cause principale du changement climatique. Ce rapport certifie sans aucune ambiguité et beaucoup de sérieux, qu’entre 1956 et 2010, que les jours de forte chaleur ont doublé dans les villes américaines à fort étalement. Selon Brian Stone de l’institut de technologie d’Atlanta, les villes étendues comme Atlanta ou Detroit subissent en moyenne 15 jours de canicule de plus qu’en 1956, contre 5,6 jours pour Boston ou SanDiego, plus compactes. Les moteurs des véhicules, les industries, l’asphalte qui capte la chaleur, et l’absence de végétation contribuent à ce phénomène. L’étude menée sur 50 agglomérations américaines montre que leur configuration spatiale en est une des clé.  » L’étalement horizontale favorise une augmentation de température plus importante que les hauts immeubles/building des villes compactes ». Les métropoles les plus étendues sont aussi celles qui ont le plus perdu de végétation ces dernières années.

Le seul problème de cette étude et que je n’ai pas réussi à comprendre, c’est ou les mesures en milieu rurales ont été faites, et avec quelle moyens, similaires aux stations météo à l’intérieur/ou proche des villes, ou bien des stations météo rattrapées par le tissu urbain? Sur le graphique ci-dessous, on peut au moins s’apercevoir que l’écart est proche de 1°C et que l’amplitude s’est accentué. On peut même constaté une stagnation des températures depuis 1998 en ville et une baisse en zone rurale, depuis 2005.

source: http://www.urbanclimate.gatech.edu/projectList.shtml

http://www.urbanclimate.gatech.edu/pubs/StoneVargoHabeeb2012.pdf

3-6_UrbanRuralAnomaly_7-19_ColorSince the mid-20th century, most large cities of the United States have been warming at more than twice the rate of the planet as a whole. While many municipal and state governments have developed climate action plans designed to reduce emissions of greenhouse gases, rising concentrations of greenhouse gases typically are not the strongest driver of warming in cities. Our purpose is to evaluate the likely effectiveness of municipal and state level climate action plans in slowing the pace of
warming in the most populous U.S. cities over the near-to-medium term. We employ time-series temperature trend analyses to differentiate global from local-scale climate change mechanisms in large U.S. cities between 1961 and 2010. We then review all climate action plans developed at the municipal or state level in the 50 most populous metropolitan regions to identify the various emissions control and heat management strategies incorporated into these plans. The results of our assessment suggest that the climate change management policies adopted through municipal and state climate action plans may fail to adequately protect human health and welfare from rapidly rising temperatures. Based on our review, we recommend that municipal and state governments broaden climate action plans to include heat management strategies in addition to greenhouse gas emissions controls.