Bilan Fissure éruptive de l’Holuhraun (Bárðarbunga)

Iceland Volcano Flight with Two DJI Inspire 1 quadcopters from Eric Cheng on Vimeo.

Une éruption qui aura duré 6 mois, conséquente même si elle est est resté très inférieur à celle du Laki (27 km de longueur, 115 cratères et 14 km³, durée 8 mois). Officiellement elle a pris fin le 27 février 2015 après avoir débuté le 29 Août 2014, même si on mesure encore régulièrement des libérations de SO2, entre 2 ppm et 40 ppm  depuis la fin de l’éruption. L’éruption en Holuhraun est terminé, mais il y a encore des émissions de gaz à partir du champ de lave, peut on lire sur le site: http://en.vedur.is/earthquakes-and-volcanism/articles/nr/3122 / On peut même découvrir sur http://www.icelandreview.com/news/2015/09/14/bardarbunga-volcano-might-erupt-again /ou sur http://www.earth-of-fire.com/ qu’une autre éruption serait en préparation, avec une accumulation de magma: « Páll Einarsson professeur de géophysique à l’Université d’Islande, croit en une possible éruption prochaine dans le Bárðarbunga lui-même … à moins qu’elle ne touche le volcan Hamarinn, connecté de façon confuse avec le Bárðarbunga, et sous lequel une séquence sismique a démarré le 11 septembre par un petit séisme à une profondeur de 22,5 km, suivi de petits séismes plus superficiels. La dernière activité de l’Hamarinn remonte à juillet 2011, marqué par une débâcle glaciaire. Le 11 septembre, un essaim sismique est rapporté sous le volcan Tungafellsjökull suggérant une injection magmatique dans un dyke. »

Le bilan est donc celui-ci:

Une éruption 10 fois inférieur au Laki aux conséquences désastreuses à l’époque (période post révolutionnaire), il y a eu plusieurs dizaines de milliers de morts en Europe, les conséquences direct du nuage sulfurés qui enveloppait une partie du continent l’été suivant (début d’éruption le 08 juin 1783) et sur le refroidissement qui s’en suivi, qui aura un impact catastrophique sur les récoltes et ce pendant plusieurs années.

11 millions de tonnes de dioxyde de souffre SO2 (contre 122 millions de tonnes pour le Laki en 1783)

65,5 millions de tonnes de dioxyde de carbone CO2

110.000 tonnes de chlorure d’hydrogène

1,4 km³ de lave s’étendant sur 85 km² (contre 14 km³ pour le Laki)

http://en.vedur.is/media/jar/myndsafn/full/Holuhrauns-jadar_loka.jpg

14 mètres d’épaisseur de lave pour un maximum de 40 mètres

10 à 12 cratères ? chiffres à vérifier (contre 115 cratères pour le Laki)

Le cratère principale s’élevant à plus de 75 mètres (celui de la vidéo)

62 mètres d’affaissement pour la caldeira

Ci dessous un comparatif entre les coulées du Laki, Eldgjà et de l’Holuhraun (après 3 mois)

Source: http://en.vedur.is/earthquakes-and-volcanism/articles/nr/3055#historic

Eldgja-Laki-Nornahraun_comparison

Urban Climate

UHIMAPsm

« Depuis le milieu du xxe siècle, la plupart des grandes villes des États-Unis ont subi un réchauffement deux fois plus important que l’ensemble de la planète. Alors que de nombreuses administrations locales ont élaboré des plans d’actions climatiques conçu pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre n’est généralement pas le facteur le plus important du réchauffement dans les villes. » Le rapport passé inaperçu dans les médias, rien de surprenant là dedans, prouve une fois de plus que l’urbanisation est la cause principale du changement climatique. Ce rapport certifie sans aucune ambiguité et beaucoup de sérieux, qu’entre 1956 et 2010, que les jours de forte chaleur ont doublé dans les villes américaines à fort étalement. Selon Brian Stone de l’institut de technologie d’Atlanta, les villes étendues comme Atlanta ou Detroit subissent en moyenne 15 jours de canicule de plus qu’en 1956, contre 5,6 jours pour Boston ou SanDiego, plus compactes. Les moteurs des véhicules, les industries, l’asphalte qui capte la chaleur, et l’absence de végétation contribuent à ce phénomène. L’étude menée sur 50 agglomérations américaines montre que leur configuration spatiale en est une des clé.  » L’étalement horizontale favorise une augmentation de température plus importante que les hauts immeubles/building des villes compactes ». Les métropoles les plus étendues sont aussi celles qui ont le plus perdu de végétation ces dernières années.

Le seul problème de cette étude et que je n’ai pas réussi à comprendre, c’est ou les mesures en milieu rurales ont été faites, et avec quelle moyens, similaires aux stations météo à l’intérieur/ou proche des villes, ou bien des stations météo rattrapées par le tissu urbain? Sur le graphique ci-dessous, on peut au moins s’apercevoir que l’écart est proche de 1°C et que l’amplitude s’est accentué. On peut même constaté une stagnation des températures depuis 1998 en ville et une baisse en zone rurale, depuis 2005.

source: http://www.urbanclimate.gatech.edu/projectList.shtml

http://www.urbanclimate.gatech.edu/pubs/StoneVargoHabeeb2012.pdf

3-6_UrbanRuralAnomaly_7-19_ColorSince the mid-20th century, most large cities of the United States have been warming at more than twice the rate of the planet as a whole. While many municipal and state governments have developed climate action plans designed to reduce emissions of greenhouse gases, rising concentrations of greenhouse gases typically are not the strongest driver of warming in cities. Our purpose is to evaluate the likely effectiveness of municipal and state level climate action plans in slowing the pace of
warming in the most populous U.S. cities over the near-to-medium term. We employ time-series temperature trend analyses to differentiate global from local-scale climate change mechanisms in large U.S. cities between 1961 and 2010. We then review all climate action plans developed at the municipal or state level in the 50 most populous metropolitan regions to identify the various emissions control and heat management strategies incorporated into these plans. The results of our assessment suggest that the climate change management policies adopted through municipal and state climate action plans may fail to adequately protect human health and welfare from rapidly rising temperatures. Based on our review, we recommend that municipal and state governments broaden climate action plans to include heat management strategies in addition to greenhouse gas emissions controls.