CFC 21 une série de post sur une liste non exhaustive des gaz à effet de serre bien plus nocifs, avec un pouvoir réchauffant bien supérieur au CO2. Un sujet délicat, les informations précises n’étant pas facilement accessibles. Je vais commencer par les CFC (Chlorofluorocarbure) qui ont remplacé les dérivés de dioxyde de souffre qui avait un effet refroidissant sur notre atmosphère, dans les systèmes réfrigérants (réfrigérateur, climatiseur) au milieu des années 70. Il y a de toute façon tellement de type de CFC qu’il est impossible de suivre l’évolution de leurs concentrations dans notre atmosphère, comme on pourrait le faire avec le CO2. Hélas leur potentiel de réchauffement global est jusqu’à 14000 fois plus important que le CO2 comme Le chlorotrifluorométhane CClF3, celui-ci fait partie des produits interdit de production par le protocole de Montréal, puisqu’il à une action destructrice sur la couche d’ozone, mais il en existe des centaines d’autres qui n’entrent pas dans cette liste noire. Une brève dans le numéro de Science de Septembre 2017 parle également d’une nouvelle menace sur la couche d’ozone. » Depuis l’interdiction d’utiliser des Chlorofluorocarbure (CFC), pas tous! adoptée à Montréal en 1987, le trou de la couche d’ozone était en voie de se refermer. Cependant, l’ozone stratosphérique, qui nous protège des rayons ultraviolets, est à nouveau menacé. Le responsable est cette fois le dichlorométhane (CH²Cl²), un solvant répandu qui n’a pas été pris en compte par le protocole de Montréal à cause de sa courte durée de vie dans l’atmosphère. Or sa concentration a presque doublé entre 2004 et 2014. Les émissions sont désormais d’environ un millionde tonnes par an. Lorsque ce composé atteint la stratosphère, il libère des atomes de chlore qui réagissent avec les atomes d’oxygène de l’ozone et le dégrade. Ce processus vient concurrencer la formation naturelle de molécules d’ozone dans la stratosphère. Ainsi, la reconstitution de la couche d’ozone, qui devait revenir à son état d’avant 1980 d’ici environ 2050, pourrait être retardée. Or en 2016, des chercheurs britanniques ont suggéré que 3% de l’ozone détruit peut être imputé au dichlorométhane. Sa contribution, qui était de 1,5% en 2010, a doublé en seulement six ans. Pour évaluer la menace que fait peser le dichlorométhane sur la stratosphère, l’équipe de Ryan Hossaini, de l’université de Lancaster au Royaume-Uni, a effectué des simulations informatiques. Dans le scénario où la concentration du dichlorométhane continue d’augementer à un rytme similaire à ces dernières années, le rétablissement de la couche d’ozone sera retardé d’environ trente ans. Pour préserver la couche d’ozone, le traitement du dichlorométhane est un nouveau défi technique… » Vous l’aurez compris un gaz industriel en remplace un autre et s’avère parfois plus nocifs que le précédent, que ce soit sur son interaction avec la couche d’ozone mais aussi sur son pouvoir réchauffant, souvent multiple de 1000 à 10000 par rapport au CO2.
Sur la partie Diclorométhane: source Science N°479 Septembre 2017 et
https://www.atmos-chem-phys.net/17/11929/2017/
http://www.spaceweather.com/archive.php?view=1&day=15&month=10&year=2017
Un petit extrait de ce que j’écrivais sur les CFC lors de mon post sur les données climatique de la station météo de Lyon Bron.
On ne doit pas remettre en question une partie de la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique, néanmoins, les gaz les plus impactant sont souvent cachées au grand public, comme pour notamment le monochlorodifluorométhane ou HCFC-22 a un PRG (potentiel de réchauffement global) 1800 fois plus élevé que le CO2. Un gaz fabriqué par les industriels pour son effet réfrigérant dans les climatisations, frigo. Même si son utilisation est interdite dorénavant dans certains Pays, son remplaçant restera toujours aussi nocifs, Le R410A est un fluide frigorifique remplaçant le R22 (HCFC-22), C’est un gaz à effet de serre puissant (PRG = 2 087,5), seul bénéfice, il ne contribue pas à la destruction de la couche d’ozone stratosphérique.
https://cycle25.com/2017/07/08/donnees-climatique-lyon-bron/