Un pont entre deux rives

Pierre-Teilhard-de-Chardin
Pierre Teilhard de Chardin

Je vais mettre en lumière deux livres, qui ont beaucoup comptés un moment de ma vie, comme l’explique, aussi, très bien l’auteur Jean Pierre Cartier, sur Pierre Theilhard de Chardin; et même si aujourd’hui je me suis éloigné de la pensée Theillardienne, je reconnais son immense retentissement dans l’évolution de mon raisonnement. Catholique non conformiste, un temps athée ou agnostique; je suis devenu hypersensible sur les questions écologique et de bien-être animal, je trouve aussi, une résonance dans les paroles et sagesses Bouddhiste. Bouddha disait : « Ni dans l’air, ni au milieu des océans, ni dans la profondeur des montagnes, ni en aucune partie de ce vaste monde, il n’existe de lieu où l’être humain puisse échapper aux conséquences de ses actes. »  Pour venir étayer ses paroles, je recommande également de visionner le documentaire suivant: JUNGWA, L’ÉQUILIBRE ROMPU. J’aime le côté universelle de la pensée de Theilhard De Chardin,  Produire une pensée universelle demande de considérer son esprit comme celui de tout être vivant pour servir de laboratoire à la compréhension d’une chose ou de la vie. Bien sûr, le penseur n’est pas sans ego; il s’intéresse vivement à ce qu’il pense. Mais il n’est pas hanté par son moi, par l’idée que c’est lui qui pense. Il est complètement absorbé par la connaissance qu’il tente d’acquérir et d’expliquer. À ce point, il n’est même plus conscient de lui-même. C’est ce qui rapproche un peu plus encore, la pensée du géologue jésuite fidèle à Jésus-Christ, avec celle du Bouddhisme. Si vous décidez de lire ces deux livres un jour, ils vous transformeront à jamais, comme ils l’ont fait pour moi.

Pierre Teilhard de Chardin.
« Gardons-nous d’oublier, que l’âme humaine, quelque indépendante dans sa création, que notre philosophie la représente, est inséparable de pas sa naissance et sa croissance de l’univers dans lequel elle est née. »

Pierre Teilhard de Chardin était un géologue, jésuite, théologien et philosophe français (01 mai 1881 à Orcines-10 avril 1955 à New-York)

http://www.latosensu.tv/jungwa-lequilibre-rompu/

extrait du Prologue

«Je ne suis pas paléontolongiste, je ne suis pas géologue, théologien, pas même poète. Écrire ce petit livre sur le père Teilhard de Chardin peut donc sembler outrecuisant de ma part. Si j’ose m’y risquer, c’est que Teilhard à joué dans ma vie un rôle essentiel et qu’il me semble pas anormal de vouloir partager au soir de ma vie, une expérience aussi bouleversante.

Je venais tout juste d’avoir trente ans et je vivais une crise à laquelle je ne comprenais rien. J’avais le sentiment d’être perdu. Je travaillais, je travaillais même beaucoup mais je ne savais pas vraiment pourquoi; je m’agitais mais dans le vide. Ma vie me semblait-il, n’avait aucun sens et je ressentais de plus en plus souvent d’étranges bouffées de ce que, faute de mieux, j’appelais un peu pompeusement de l’angoisse métaphysique.

Je regardais les autres autour de moi, surtout ceux qui travaillaient dans le même journal. Comme moi ils étaient tous très occupés, ils accumulaient les rendez-vous, ils se lançaient dans des histoires d’amour qui étaient souvent déchirantes, ils se passionnaient pour des inutilités, multipliaient les distractions, augmentaient sans cesse leurs besoins. Mieux ils étaient payés et plus ils avaient des souçis d’argent. Ils étaient fiers de dire qu’ils vivaient à cent à l’heure. Ils me faisaient penser à des insectes volants tournoyant dns un bocal. Comme moi, ils passaient leur temps à essayer d’oublier qu’ils allaient mourrir, que toute cette agitation était vaine. Ils voyaient leurs amis mourrir autour d’eux, ils allaient à leurs enterrements, faisaient ou écoutaient des discours et reprenaient le cours de leur vie comme si de rien n’était. Une vie qui ne menait nulle part. La différence entre eux et moi – c’est du moins ce que je croyais à l’époque – c’est qu’ils n’en étaient pas conscients alors que moi, je l’étais. Cette connaissance était pour moi une malédiction.

À cette époque, je ne sais pas trop pourquoi, un nom flottait dans ma pensée. Un nom dont j’entendais parler ici ou là, à propos duquel je lisais parfois un bref article dans un journal ou une revue, un beau nom d’ailleurs, porteur de merveilleux: Pierre Teilhard de Chardin. Je me disais: Il faudra que je me procure un jour un de ses livres. Je ne le faisais jamais: j’avais tant de chose à faire, tant d’autres livres à lire dont on parlait. Et je continuais à tourner dans ma désespérance.

Un jour enfin, un jour de février 1962, j’ai ouvert La phénomène humain. Tout de suite, j’ai pensé à ce passage de saint Matthieu que par hasard je venais de lire: « Et voici que les cieux s’ouvrirent…» Car c’est bien ce qui s’est passé. Tout d’un coup, j’ai vu clair. J’ai découvert la vraie dimension du temp. Je pouvais remonter dans le passé à des distances fantastiques. Je pouvais envisager l’avenir jusqu’à son point ultime, tout au long du temps, la vie prenait un sens, celle de tous les êtres et la mienne propre. C’était comme si ma prison s’ouvrait commme si soudain, je me trouvais capable d’un émerveillement dont je ne soupçonnais même pas la possibilité.

Comment ne pas être fou d’entousiasme alors que tout d’un coup, la vie signifiait enfin quelque chose?…

Mercredi 7 février 1962: je termine le phénomène humain du Père Teilhard de Chardin… Je suis ébloui. Il y a dans ce livre une extraordinaire clarté et une grande intelligence. Passées les premières difficultés, nées sans doute du fait qu’on pénètre dans un monde nouveau, tout s’éclaire.» …

Teilhard de Chardin: Un pont entre deux rives
de Jean-Pierre Cartier

Le Phénomène Humain de Pierre Teilhard de Chardin

STAR WARS DECEPTION

star-wars-battlefront-beta-1Une petite incursion vidéo-ludique en forme de défouloir. Il est là, on le tient, le plus mauvais jeu de l’histoire, il est pourtant l’héritier de jeu épique comme Battlefield 1942, BF vietnam ou encore BF2. Les développeurs Suédois en font trop et ce depuis BF4 qui incarnait la rupture du qualitatif vers le quantitatif à l’image d’une politique de DLC qui enterrait les mods ouvert pour BF1942,que représentait Forgotten Hope ou Désert Combat, oeuvre magistrale et collective de passionnés, quintessence du partage d’idées et de concept toujours plus fascinant, de la part de cette communauté de joueurs. Ce jeu est une honte, c’est bourrin, et sans subtilité dans ses objectifs, c’est rigide, il n’y a qu’a voir l’animation des perso, on dirait que chaque combattant à un bâton dans le C.L . C’est moche, des graphismes et un level design d’une autre époque. Ce n’est pas soigné, c’est du travail bâcler de la part de Dice. Ce jeu est juste calibrer pour du multi-compétitif, pour pré ado sans cervelles avec comme seule référence les COD, ou compétition E-sport. Des spawn kills, des balles qui traversent les décors, du solo en forme de survie pour les nuls, des bugs qui se multiplient à l’infini. Nous contemplons les yeux ébahis et plein de larmes, la mort d’une licence inoubliable en son temps; mais le rachat de DICE par les américains d’Electronic Arts signa l’arrêt de mort du savoir faire, libre et affranchi des règles commerciales qui tuent peu à peu toute créativité et pertinence artistique. Star Wars Battlefront, Star Wars Deception.

Test à partir de la beta Star Wars Battlefront le 10/10/2015 sur PC