Quand le retour à la vie sauvage devint offense

C’est une triste observation d’une actualité dans ma région qui me fait bondir de honte. J’ai presque pleuré après avoir lu cet article du Progrès, qui parle d’un abattage d’une soixantaine de bovins errants, retournés à la vie sauvage. C’est juste pathétique de penser que des vaches puissent représenté une menace pour les habitations. Quelle tristesse d’admettre pour l’humanité toute entière que la peur que provoquerait le retour à la vie sauvage d’un bovin puissent conduire à une tuerie. Des victimes de l’ignorance, de la déraison, de l’absurdité, de la bêtise, de l’aberration, de l’irrationnel. IRRATIONNEL …  Quand l’humain une fois de plus est incapable de vivre avec son milieu…La véritable cause de tout problème écologique provient d’une mauvaise perception de la relation homme-nature, à cause du désir de l’homme d’être tout puissant et de se substituer à Dieu créateur, en perdant le sens de la limite. Ceci justifie alors l’importance d’une éthique biocentriste et écocentriste de l’environnement pour rappeler à l’homme ses limites.

http://www.leprogres.fr/ain/2012/04/20/une-soixantaine-de-bovins-errants-ont-ete-abattus-dans-le-bugey