Le point annuel sur les éruptions de classe X, l’augmentation de l’activité du cycle 25 est maintenant observable concrètement, avec six éruptions de classe X en Avril et en Mai, une X2.2 le 20/04/2022, la plus forte à ce jour (image ci dessus). Pour rappel la plus importante du cycle 24 était une X9.3 le 06 septembre 2017 et la plus importante jamais enregistrée depuis l’ère des sattelites d’observations de notre étoile, (fin des années 1990) date du 04 novembre 2003, une X28.0. La plus puissante, l’événement de Carrington a eu lieu le 01 septembre 1859, est estimée en classe X45.0, 17 fois plus puissante que celle de 2003. C’était lors du cycle 10 (1755-1765), un cycle de forte intensité avec un pic d’activité à plus de 200 sunspot. Il y avait eu des aurores boréales observables un peu partout sur terre pendant quelques jours. Il y a donc très peu de chance de voir une telle éruption se produire, lors de ce cycle 25 qui devrait être similaire au cycle 24 en terme d’activité.
Class X EruptionsEvolution Class X par Cycle Solaire
Le point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires depuis septembre 2017. Le nombre de jours sans sunspot est probablement proche de son maximum avec 897 jours sans tâches solaires (transition entre le cycle 24 et 25) contre 817 jours lors de la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24. La moyenne est de 578 jours sans tâches depuis le cycle 10 (1860).. Pour SIDC le chiffre est de 835 jours, l’écart s’expliquerait par l’observation facilité avec nos téléscopes d’aujourd’hui qu’à l’époque, plus les satellites comme SOHO. Il y a bien le facteur 0,6 pour compter à la même échelle que toutes les anciennes observations télescopiques faites par Rudolph Wolf, mais je me demande si le nombre de jours sans tâches n’est pas resté de son côté, tronqué par ce calcul, étant donné que l’on compte aujourd’hui les petites taches, qui n’étaient pas visible avec le téléscope 80mm Réfracteur à double lentille Fraunhofer au 19ème siècle. On applique bien une correction de facteur 0,6 mais on ne se dit pas que telle ou telle taches n’étaient pas visible avant, d’ou ce biais dans les différentes données. Exemple concret on compte une petite tâche à 13 un jour, on applique le facteur 0.6, on a une tâche officiellement à 8 (7,8), on la compte comme une journée avec tâche solaire à sa surface mais on aurait eu aucune observation de celle-ci au 19ème siècle, on aurait eu 1 journée en plus de compter, sans tâche à la surface du Soleil.
On était resté sur 49 mois sans éruptions de classe X, entre janvier 2007 et janvier 2011 (transition cycle 24→25), on en est à 45 mois depuis septembre 2017 sur celle-ci, toujours en cours (Juin 2021)
The annual update on class X flares, unsurprisingly shows at the bottom right of the graph), that there have been no other solar flares since September 2017. The number of days without a sunspot is probably close to its maximum with 897 days without sunspots (transition between cycle 24 and 25) against 817 days during the previous transition between cycle 23 and cycle 24. The average is 578 days without spots since cycle 10 (1860). For SIDC the figure is 835 days, the difference could be explained by the observation facilitated with our telescopes today than at the time, more satellites like SOHO. There is indeed the factor 0.6 to count on the same scale as all the old telescopic observations made by Rudolph Wolf, but I wonder if the number of days without tasks has not remained on its side, truncated by this calculation , since there are now small spots, which were not visible with the 80mm Fraunhofer double lens refractor telescope in the 19th century. We apply a correction of factor 0.6 but we do not say that such and such spots were not visible before, hence this bias in the various data. Concrete example we count a small task at 13 a day, we apply the factor 0.6, we have a task officially at 8 (7.8), we count it as a day with a sunspot on its surface but we would have had no observation of this one in the 19th century, we would have had 1 day in addition to counting, without spot on the surface of the Sun. We had remained for 49 months without class X eruptions, between January 2007 and January 2011 (cycle 24 → 25 transition), we are at 45 months since September 2017 on this one, still in progress (June 2021)
Beaucoup d’informations concernant l’activité solaire sur ce post, tout d’abord, le suivi des éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 6 cycles solaires entre 1968 et 2021. (les cycles solaires 20,21,22,23,24 et celui en cours le cycle 25 depuis décembre 2019). Ce point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires. L’évolution des éruptions entre le cycle 23 et le cycle 24 est maintenant définitif, la baisse est donc de 61,11% pour les éruptions de classe X et de 58,39% pour les éruptions solaires de classe M. L’activité est toujours très faible avec par exemple 0 sunspots, pendant presque 40 jours, proche des records. On est en bas de cycle, sur la lente remontée vers le maximum solaire du cycle 25 en cours, autour de 2025. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2021/2022.
Suivi éruptions solaires classe X Cycle25.com / Keats2022.com
News: le nouveau cycle solaire a débuté en décembre 2019 sources: SIDC et NASA
Suivi éruptions solaires classe M Cycle25.com / Keats2022.com
Class X
%
Start
End
Class M
%
Cycle 20
215
1964
1976
2862
Cycle 21
161
-25,12%
1976
1986
2347
-17,99%
Cycle 22
152
-5,59%
1986
1996
2025
-13,72%
Cycle 23
126
-17,11%
1996
2008
1442
-28,79%
Cycle 24
49
-61,11%
2008
2019
601
-58,32%
Cycle 25
0
–
2019
0
–
Evolution
Moy
11,2
Evolution des éruptions solaires en % cycle25.com Solar flares evolution in % cycle25.com
Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus est similaire au cycle 24 avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate dores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25.
Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus (NOAA/NASA/SIDC…) est similaire au cycle 24 (114) avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données pourtant simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate d’ores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25 et il progressera encore cette année et probablement au début de l’année prochaine. Tout ceci pourrait nous ammener vers 900 jours sans tâches, une progression significative d’un indicateur de la faiblesse de l’activité solaire. SIDC avait même commencé à mettre en ligne un graph avec des prévisions (jusqu’à 1000 jours ?) puis plus rien depuis 2016. j’ai complété cette courbe jusqu’en octobre 2020. Voir Graph ci dessous…
Comme il n’y a pas que les prévisions du consensus, je mets une liste non exaustive de celles que j’ai pu trouvé sur les différentes publications scientifiques. Je commence avec Irina Kitiashvili (NASA), Leif Svalgaard (Stanford), David Archibald (Ex NASA), Valentina Zharkova, Bhowmik & Nandi (SPWC), le vieux mais toujours intéréssant graph sur les prévisions de Théodore Landscheidt.