Activité solaire 2023.1

Le point annuel sur les éruptions de classe X au 30 juin 2023, l’augmentation de l’activité du cycle 25 observé en 2022 et en début d’année 2023 marquera sans doute une pause logique avant un 2ème pic d’activité, lors de ce cycle 25 (1 cycle = 11 années) entre l’automne 2024 et l’été 2025. Concrètement, avec 17 éruptions de classe X depuis le début du cycle 25 en décembre 2019, confirme la baisse constante des plus fortes éruptions solaires depuis les années 60. On ne sait pas ce que cela signifie, j’ai lu pas mal d’article en 2022, disant que ce cycle serait finalement beaucoup plus fort que le précédant, mais pour l’instant, il reste très similaire au cycle 24, donc d’intensité moyenne (et donc beaucoup plus faible que ceux enregistrés au cours du 20ème siècle). Petit rappel et petit repère sur les éruptions de classe X… la plus importante du cycle 24 était une X9.3 le 06 septembre 2017, la plus importante du cycle 25 en cours, à ce jour, a eu lieu le 17/02/2023 et c’était une X2.2. La plus importante jamais enregistrée depuis l’ère des sattelites d’observations de notre étoile, (fin des années 1990) date du 04 novembre 2003, une X28.0. La plus puissante, l’événement de Carrington a eu lieu le 01 septembre 1859, est estimée en classe X45.0, 17 fois plus puissante que celle de 2003. C’était lors du cycle 10 (1755-1765), un cycle de forte intensité avec un pic d’activité moyen à plus de 200 sunspot(pic moyen aujourd’hui à 100), Il y avait eu des aurores boréales observables un peu partout sur terre pendant quelques jours. Il y a donc très peu de chance de voir une telle éruption se produire, lors de ce cycle 25, qui devrait être, je persiste, similaire au cycle 24 en terme d’activité.

Quelques liens pour en savoir plus…

https://www.sidc.be/SILSO/ssngraphics

https://www.solarham.net/index.htm

https://www.spaceweather.com/

Cycle:nombresevolution
1964-1976cycle 20215%X-Class
1976-1986cycle 21161-25,12%
1986-1996cycle 22152-5,59%
1996-2008cycle 23126-17,11%
2008-2019cycle 2449-61,11%
déc. 2019cycle 2517in progress%
cycle 260
Solar flares evolution in % cycle25.com
Nombres d’éruptions de Classe-X par cycle (1968-2023)

Carmille un héro silencieux

Article mise à jour le 05/09/2023, ajout de contexte, et précision sur le rôle de chacun. () Recherche en cours sur l’arrestation et la déportation des 14 autres membres du cabinet sous la direction de Carmille.

Lorsque j’ai lu ce livre pour la première fois, il y a 22 ans, IBM et l’holocauste, j’ai été confronté à la remise en question de mes opinions tranchées et binaires sur la Seconde Guerre mondiale et sur le rôle de Vichy après la défaite cinglante et sanglante de mai-juin 1940. En étudiant cette période de l’histoire, j’ai réalisé que certains hommes ont choisi de collaborer avec un vainqueur sans aucun état d’âme, parfois sous contrainte, mais d’autres honorablement, décidèrent de rester à leur poste avec comme objectif de saboter discrètement le travail d’un régime, alors sous tutelle de l’Allemagne. C’est ce que l’article va tenter de décrire en prenant l’un des cas les plus emblématiques et admirables, à savoir la résistance discrète et silencieuse de l’un d’entre eux : René Carmille.

« IBM et l’Holocauste » d’Edwin Black est un livre qui examine le rôle de la société informatique IBM dans la montée du régime nazi en Allemagne et la mise en œuvre de l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’auteur présente des preuves qui montrent comment IBM a fourni à la machine de guerre nazie des systèmes de traitement de données (Machine Hollerith), notamment des cartes perforées, qui ont été utilisés pour identifier et suivre les juifs et autres groupes ciblés par les nazis. Le livre raconte également l’histoire de la filiale d’IBM en Allemagne, Dehomag, qui a travaillé en étroite collaboration avec les nazis pour mettre en place un système de fichiers qui a permis aux nazis de traquer les victimes de l’Holocauste. Il offre un examen perspicace et troublant sur la complicité de l’entreprise IBM dans l’un des pires génocides de l’histoire de l’humanité.

Léon François René Carmille était un homme remarquable qui a mené une résistance de l’ombre au sein même du régime de Vichy. Il s’était donné pour mission secrète de recenser des hommes en vue de leur mobilisation dans une armée de libération, il a également saboté le travail de recensement des Juifs de France que les nazis lui avaient ordonné, pertubant ainsi la volonté allemande de déporter massivement les Juifs de France. Ce qui est remarquable chez Carmille, c’est qu’il a pris de bonnes décisions dès le début, après la défaite de 1940, que ce soit pour son plan secret de mobilisation en vue de prendre une revanche sur l’armée d’Hitler ou pour le sabotage du recensement des Juifs de France à l’aide du système mécanographique d’IBM. Sa présence dans les rouages de Vichy illustre davantage toutes les formes de résistance à l’occupant qui existaient alors, dans ce moment sombre de l’histoire, jamais mis en avant par les historiens.

L’extrait de texte ci-dessous provient du chapitre 11 du livre d’Edwin Black IBM et l’holocauste intitulé La France et la Hollande…

Machine Hollerith modèle non déterminé

«Tout au long de l’année 1942, les allemands se demandèrent sans doute ce que faisait Carmille. Vallat (Commissaire général aux questions juives, sous Vichy) avait assuré au ministère de l’intérieur que celui-ci se chargerait de «la tenue à jour du fichier par son procédé mécanographique perfectionné grâce auquel nos service disposeront en permanence d’une base qualifiée pour leurs travaux». A cette fin, on avait remis à Carmille un fichier de cent vingt mille noms. Il en détenait l’unique exemplaire. Il n’y avait pas de double. Décidement, les activités de Carmille restaient bien mystérieuses.

En Octobre 1943, René Carmille se rendit sous un nom d’emprunt à Annemasse, près de la frontière Suisse, pour rencontrer dans le plus grand secret des proches d’ Emile Genon, directeur d’IBM Belgique. Désormais en poste à Genève, Genon avait été chargé par IBM NY (New York) de se procurer des informations récentes sur toutes les filiales Européennes confiées à des administrateurs allemands. Genon voulait des renseignements sur Westerholt, le SS qui administrait la CEC (filiale française d’IBM). Quels étaient ses points forts et ses faiblesses ? Carmille lui répondait volontiers, car il avait besoin de l’aide d’IBM pour son opération mécanographique. (De fait juste après la guerre, Watson enverrait à Paris son émissaire personnel et assistant de longue date, J.J. Kenney, qui rencontra l’épouse de Carmille à l’hôtel Georges-V. Lors de cette entrevue, Kenney transmit à Mme Carmille les remerciements personnels de Watson pour les informations régulièrement communiquées par son mari.)

Carmille était manifestement plongé dans une opération mécanographique des plus intenses. Mais pourquoi ne livrait-il pas ses listes de Juifs ?

Le 8 novembre 1942, les américains soutenus par des troupes britanniques, débarquaient en Algérie. Comme beaucoup l’espéraient, les forces francaises locales se rangèrent du côté des Alliés. Le 5 décembre 1942, les forces françaises libres s’emparèrent de la succursale du service national des statistiques d’Alger. Grâce aux tabulatrices et aux fichiers de cartes perforées de Carmille, les hommes de De Gaulle furent en mesure d’organiser avec une rapidité prodigieuse la mobilisation de milliers de Français et d’autres ressortissants dans des unités spécialisées. Dès le 17 janvier 1943, ils étaient prêts à se battre.

Les Allemands étaient perplexes : comment la mobilisation des Français d’Algérie avait-elle pu avoir lieu aussi rapidement ? Après tout, le bureau local de Carmille ne s’intéressait-il pas qu’aux Juifs, aux cultivateurs et aux ouvriers en tout genre ?

Quelques jours plus tard, les nazis découvrirent que Carmille travaillait pour la Résistance. Il n’avait jamais eu l’intention de livrer les Juifs. Il ne s’agissait que d’une couverture, destinée à faciliter les plans de mobilisation.

Carmille avait berné les nazis : depuis 1911, il travaillait pour le contre-espionnage français. Aux heures les plus noires de Vichy, Carmille avait toujours été l’un des agents les plus haut placé de la résistance, un membre du fameux réseau «Marco Polo». L’opération de Carmille avait permis d’établir plus de vingt mille fausses cartes d’identité. Et, depuis de long mois, il travaillait sur une base de données de huit cent mille anciens soldats français susceptibles d’être mobilisés, sur-le-champ pour former des unités parfaitement organisées et soutenir les armées de libération. Selon son plan, trois cent mille hommes étaient prêts à prendre les armes. Il disposait de leurs noms, de leurs adresses, de leurs spécialités militaires et d’informations complètes sur leurs compétences professionnelles. Il était en mesure de distinguer les métallurgistes spécialisés dans les tringles à rideaux, mais aussi les soldats en état de combattre.

Quand à la colonne 11, la fameuse colonne qui devait dénoncer les Juifs, elle ne fut jamais perforée – les réponses ne furent jamais tabulées. Plus de cent mille fiches étaient stockées dans son bureau – elles ne furent jamais transmises aux autorités. René Carmille avait fait échouer toute l’opération. (biensûr avec l’aide et la complicité des 14 autres hauts fonctionnaires de son cabinet, tous attachés à saboter la machine de déportation Allemande)

Deux cartes perforées, dérobées en secret furent adressées au siège parisien de la Gestapo, à l’hôtel Lutecia. Les agissements de Carmille furent percés à jour. Certains officiers allemands réclamèrent son arrestation immédiate, avec les quatorzes cadres du Service national des statistiques. Mais Wilde, l’officier du renseignement allemand, estima cette mesure inopportune : il fallait que quelqu’un assure le fonctionnement des tabulatrices pour que l’on puisse continuer à expédier en Allemagne les précieuses brigades de travailleurs. Après tout, les informations strictement professionnelles étaient parfaitement à jour. On laissa donc Carmille poursuivre son opération. Mais les nazis pouvaient faire une croix sur leurs informations automatisées.

Conscient de faire l’objet de soupçons, Carmille n’en prononça pas moins un courageux discours devant les élèves de la promotion 1943 de l’école polytechnique, où ses commentaires ne risquaient guère de passer inaperçus.

«Aucune force au monde, les exhorta-t-il, ne peut vous empêcher de vous rappeler que vous êtes les héritiers de ceux qui ont défendu le sol de France, depuis ceux qui étaient de Bouvines […] jusqu’à ceux qui étaient dans la marne[…] Souvenez-vous-en !

Aucune force au monde ne peut vous empêcher de vous rappeler que vous êtes les héritiers de la pensée, du mysticisme et de la mathématique de Pascal, de la clarté des écrivains du XVIème et du labeur persévérant des savants du XIXème siècle, tout cela […] en France. Souvenez-vous-en !

Aucune force au monde ne peut vous empêcher de savoir que votre maison a fourni des penseurs comme Auguste Comte… et que la liberté de penser a toujours existé sur la montagne-Sainte-Geneviève avec rigueur et tenacité. Souvenez-vous-en !

Aucune force au monde ne peut vous empêcher de savoir que la devise qui figure en lettres d’or sur le pavillon est «Pour la patrie, les sciences et la gloire» et que le lourd héritage que constitue l’immense travail de vos anciens est pour vous un impératif catégorique qui doit guider votre ligne de conduite. Souvenez-vous-en !

Tout cela est inscrit dans votre âme et personne ne peut avoir d’action sur votre âme, car votre âme n’appartient qu’à Dieu.»

Au début de l’année 1944, la décision d’arrêter Carmille fut prise. Apréhendé à Lyon le 03 février à midi, il fut conduit à l’hôtel Terminus où il fut intérrogé par nul autre que le «boucher de Lyon», Klaus Barbie, qui tortura personnellement Carmille deux jours durant. Il ne parla pas.

Le 11 juin 1942, l’Allemagne ordonnait la déportation immédiate de quinze mille Juifs hollandais. Les hommes d’Eichmann utilisaient le terme d’évacuation. La destination ultime de la communauté juive hollandaise serait les camps de la mort, Auschwitz et Sobibor.

Le quota imposé à la France était de cent mille Juifs originaires des deux zones. Mais Théodor Dannecker, l’adjoint d’Eichmann à Paris, dut se rendre à l’évidence : il n’attendrait jamais ce quota. Le 22 juin 1942, on modifia soudainement les chiffres.

Le nouveau quota imposé à la France fut réduit à quarante mille Juifs. En contrepartie celui de la Hollande passa, lui aussi à quarante mille.

Le programme mécanographique de Lentz (chef de la direction des registres Hollandais) était un modèle d’efficacité. En mars 1944 les commandants de la Waffen SS en poste à La Haye avaient donné ordre d’aménager de nouveaux locaux, à l’épreuve des bombes pour les registres de la population de Lentz. Des bunkers destinés à protéger les Hollerith et leurs précieuses cartes devaient être annexés à ce nouveau centre. Des ateliers de tri, de tabulation et de classement alphabétique distincts étaient disposés autour d’une immense salle de perforation. Un bureau d’angle était expressément affecté aux «cartes perdues». Des services reservés à l’administration et au contrôle complétaient ce complexe.

Parfaitement identifiée la communauté juive hollandaise avait été assigné à résidence dans des conditions qui n’avaient pas grand chose à envier à celle d’un ghetto. Elle était soumise à une surveillance constante. Il ne restait plus qu’à organiser sa déportation vers les camps de la mort. Les Juifs pouvaient être convoqués nominalement de manière parfaitement coordonnée, par caractéristique, démographique, par âge, par origine géographique et bien sûr, par ordre alphabétique.

Les opérations avaient commencé en juillet 1941. Les noms des Juifs provenaient des fichiers du bureau central. Au bureau municipal de statistique d’Amsterdam, des cartes démographiques représentaient la population Juives, quartier par quartier, utilisant des chiffres rouges pour les Juifs et des bleus pour les non-Juifs. On avait porté des points sur des plans de la ville afin d’identifier de manière plus transparente la population Juive, quartier par quartier – plus il y avait de points dans un quartier, plus la densité de Juifs y étaient élevée. A partir de juillet 1942, des trains transportaient régulièrement des Juifs jusqu’au camp de transit de Werterbork qui faisait fonction de service d’enregistrement. Les arrivants étaient conduits dans une grande salle d’enregistrement où travaillaient une soixantaine d’employés. Ceux-ci leur prenaient leurs cartes d’identité, de rationnement, et tous leurs papiers personnels.

Un rapport des services secrets britanniques révélait à l’époque : «L’être humain devient un numéro […] Un double de la nouvelle carte numérotée de baraquement est classé dans le fichier […On conserve] au camp un fichier spécial. Les papiers d’identité des Juifs déportés sont envoyés ensuite au siège du registre de population de La Haye qui a obtenu ainsi les noms de presque tous les Juifs déportés de Westerbork vers la Pologne.» De Westerbork, deux convois par semaine partaient pour Auschwitz et d’autres camps de la mort.

Les convocations nominales étaient si efficaces que les nazis dépassaient régulièrement leurs quotas. Entre le 11 janvier et le 31 janvier 1943, trois milles Juifs auraient dû être déportés. Mais on en arrêta six cents de plus, si bien qu’ils furent trois milles six cents à partir, en cinq convois. Les quatres transports suivants concernèrent quatre mille trois cents personnes.

A la fin de 1942, la Hollande avait réalisé l’intégralité de son quota initial de déportation de quarante mille Juifs. Les trains continuèrent néanmoins à partir. La cible suivante fut les huit mille Juifs internés dans des asiles d’aliénés et dans les maisons de santé. Le plus grand de ces établissements était situé près d’Apeldoorn; c’était là que les pensionnaires avaient eu tant de mal à répondre avec cohérence aux questions détaillées du recensement. Les 21 et 22 janvier 1943, des détachements SS investirent l’hospice d’Apledoorn. Au cours d’une opération que tout le monde s’accorda à juger particulièrement brutale, les SS frappèrent sadiquement les malades hagards, parmi lequels se trouvaient de nombreux enfants, et les chargèrent dans des bétaillèrent – de là, ils les conduisirent à la gare.

En Hollande, l’opération ne connaissait pas de répit, les registres de la population ne cessaient de vomir des liste de noms. Et les trains roulaient, et roulaient encore.

Pendant ce temps en France, les Allemands déportaient autand de Juifs qu’ils le pouvaient vers les camps de la mort. Mais les rafles se faisaint à l’aveuglette.

René Carmille fut déporté à Dachau sous le matricule 76608. Il y mourut d’épuisement le 25 janvier 1945. Il fut honoré à titre posthume pour ses hauts faits patriotiques, mais l’exploit qu’il a accompli en limitant spectaculairement le nombre des victimes juives en France n’a jamais été véritablement reconnu. Il a même été parfois contesté. Aucune tabulatrice ne chiffrera jamais le nombre de vies qu’il a sauvées. Après la guerre, Lentz fit valoir qu’il n’était qu’un simple fonctionnaire. Jugé pour des motifs qui n’avaient rien à voir avec la déportation des Juifs, il fut condamné à seulement trois ans de prison.

La Hollande avait Lentz. La France avait Carmille. La Hollande disposait d’une solide infrastructure Hollerith. Celle de la France était en plein Chaos, grace à René Carmille.

Quelques chiffres :

Sur une population estimée à 140 000 personnes, plus de 107 000 Juifs hollandais furent déportés et, sur ce nombre, 102 000 furent assassinés – un taux horrifique de mortalité d’environ 73%.

Sur les 300 000 à 350 000 Juifs qui vivaient en France, toutes zones confondues, près de 85 000 furents déportés – il n’y eu que 3000 survivants. Le taux de mortalité en France fut d’environ 25 %.

Fin du chapitre, j’ajouterai à ce décompte macabre ceux d’autres pays d’Europe pour bien venir appuyer le rôle central qu’a joué René Carmille dans ce pourcentage : le plus faible des pays occupés… En Grèce, 86 % de la communauté juive a été exterminée, La Pologne connaît une tragédie plus grande encore avec plus de 90 % de Juifs assassinés, Plus de 80 % de la communauté juive lettone disparut également à partir de juin 1941, début de l’occupation nazie. Sur les quelque 90 000 Juifs vivant en Lettonie à cette époque, environ 75 000 sont morts, souvent assassinés dans les forêts du pays, avec l’assistance de milices lettones. En Hongrie, alliée des Allemands et occupée à partir de mars 1944, environ 75 % des 800 000 Juifs qui y habitaient en 1940 ont été déportés puis sont morts dans les camps de concentration, en Belgique Près de 39 000 des 65 000 Juifs de Belgique périront pendant la Shoah, en Ukraine 1,8 millions de Juifs sur 2,5 millions seront exterminés, sans l’aide d’IBM mais avec beaucoup d’acharnement et d’horreur… enfin pour terminer sur ce qu’il était possible de faire, La Bulgarie s’est distingué en ayant refusé l’envoi dans les camps, des 48 000 Juifs résidant sur son sol.

Données climatiques station météo Lyon-Bron 1922 – 2023

Une année proche du record de 2020, avec une température moyenne de 14,55°C en 2022 contre 14,57 pour 2020 et/avec un ensoleillement supérieur à la normale compris entre 5 et 25% selon les mois, tout au long de cette année écoulée.

L’évolution de la température pour la station météo Lyon-Bron depuis le début des relevés quotidiens en 1922, il manque trois années. La création de la station date de 1896. J’ai pris les moyennes communiquées sur le site info-climat pour la période 1925-2004 et sur le site Météo-France pour la période 2005-2016, puis à nouveau sur le site info-climat entre 2017 et 2022. La température la plus basse depuis 1980 représenté avec un point bleu 1986 mais aussi 1985,1980 même température moyenne de 10,9°C. En rouge la température moyenne annuelle la plus élevée, en 2020 avec 14,57°C et enfin avec le point orange, représente la moyenne 1990 – 2020.

Quelques repères:

La moyenne du 20ème siècle sur Lyon de 1925 à 2000 est de 11,55°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1991 à 2020 est de 13,05°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1981 à 2010 est de 12,38°C

Retour sur Le GIEC et les Ilots (ICU)

J’avais publié cet article en 2015 et aujourd’hui encore, je ne retirerai rien de ce que j’ai pu écrire il y a sept ans. La situation reste inchangé avec un manque de considération pour ce phénomène et son impact sur les stations météo du monde entier, qui sert pourtant d’étalonnage et de référence pour les relevés de températures de surface. L’étalement urbain, l’artificialisation des sols, la multiplication d’installations pour la chaine du froid, les industries de proximité, les transports, ferons que vivre dans une grande ville l’été, même dans nos régions tempérés deviendra une prouesse. Malheureusement ce type de comportement, de mode de vie contribuera au réchauffement urbain. Les solutions sont connus, végétalisés, entérrés le plus d’installations possible, y compris pourquoi pas un certain nombre de logements, d’abords haut de gamme puis plus modeste ensuite, en rapport avec le coût de construction. On pourrait imaginer des collines comme celle de Fourvière ou la Croix Rousse pour prendre l’exemple de ma ville, démollir certains immeubles en surface pour reconstruire sous terre, tout en gardant des puits de lumière ou des fenêtres tout au long des pentes qui resteraient également verdoyantes. Cela permettrait de libérer des espaces pour la nature, au coeur des villes.

Ci dessous des photos de la station des années 60 à nos jours. J’ai pris les trois dernières en 2021, on le voit bien, la situation de la station ne s’arrange pas, en plus des constructions de plus en plus nombreuses autour de l’aérodrome de Lyon/Bron, on constate que des voitures sont garés à moins de 5 mètres des relevés, du goudron, plusieurs routes donc de l’asphalte très chaud qui absorbe l’énergie solaire et la restitue très difficilement à moins de 10 mètres, des batiments à moins de 20 mètres, le pompom revient à celui de météo france, avec une facade très clair et très brillante qui reflète également sur les instruments. D’ailleurs j’étais moi même aveuglé par sa reflexion. C’est du grand n’importe quoi. La prochaine étape, installé des hauts fourneaux juste à côté du thermomètre. Le réchauffement climatique reste donc multifactoriel, il ne reste plus qu’à le démontrer, en déterminant le rôle de chacun, activité solaire, îlot de chaleur urbain (ICU), Gaz à effet de serre (Tout type de CFC, CO2, Méthane etc)

Article de 2015 ci-dessous.

IlotChaleur_Schema

Translation in english below. 1 degree Celsius = 33.8 degrees Fahrenheit

Ce mois, un article pour essayer de sensibiliser plus de personnes sur un sujet beaucoup moins traité que les gaz à effet de serre (changement climatique), mais tout aussi important et largement plus imbriqué au réchauffement, que l’on veut bien le dire ou le constater. Il s’agit des ilots de chaleur urbain (ICU). Tout d’abord une définition rapide et des liens pour compléter votre curiosité, puis un exemple de l’influence des îlots sur les stations météo. Les îlots ont été découvert par Luke Howard pharmacien britannique. L’îlot de chaleur urbain est un effet de dôme thermique, créant une sorte de microclimat urbain où les températures sont significativement plus élevées : plus on s’approche du centre de la ville, plus il est dense et haut, et plus le thermomètre grimpe. Cela est directement dû à l’urbanisation car la chaleur urbaine provient du bâti et du sol qui restituent l’énergie emmagasinée dans la journée. Comme Howard l’avait déjà remarqué, l’ICU est surtout marqué la nuit lors des minima de températures. A Paris la différence peut parfois dépasser les 10 °C à l’échelle journalière entre le centre de la ville et la campagne la plus froide comme ce fut le cas le 30 septembre 1997 où l’on a repéré une différence de 11,4 °C. Les causes: Des activités humaines (démographie, industries, transport, goudron, chauffage par déperdition puis restitution…) plus intenses et surtout concentrées dans les villes. Une modification de la nature de la surface de la planète, l’urbanisation fait de la ville un milieu qui absorbe plus de calories solaires que ne le ferait le milieu s’il était resté naturel ou cultivé. Les surfaces noires (goudron, terrasses goudronnées, matériaux foncés, et nombre de bâtiments vitrés…) se comportent comme des capteurs solaires ou des serres qui renvoient ensuite le rayonnement solaire absorbé sous forme de rayonnement infrarouge qui réchauffe l’air urbain. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, estime , que l’effet des ilots de chaleur urbain ne pouvait excéder 0,05 degrés Celsius au niveau mondial, tout comme ils (sous) estiment l’influence du soleil à 0,005 W/m² (forçage radiatif) dans le dernier rapport, alors que l’on vient de constater parfois des écart de plus de 10°. Luke Howard notait déjà au 19 ème siècle, une différence des températures nocturnes de l’ordre de 3,70 °C entre le centre de Londres et sa campagne, ce que l’on nomme aujourd’hui « îlot de chaleur urbain » (ICU), alors imaginons des études sérieuses aujourd’hui sur ce sujet, curieusement il y en a pas ? En tous cas, une posture très frauduleusement contestable du GIEC sur cette valeur sortie du chapeau de 0,05 degrés.  L’affirmation du GIEC  que les îlots de chaleur urbain ne sont ni une cause, ni une conséquence du changement climatique est trompeuse, puisque c’est les mesures (relevé de températures) qui sont en cause. Les stations météo étant rattraper par le tissu urbain en plein développement. D’ailleurs la 2ème partie de cet article tentera de démontrer ce manque de clairvoyance de la part du GIEC, des politiques et des pseudos scientifiques prêtent noms. J’ai pris l’exemple de la station météo de ma ville: Lyon, pour expliquer et prouver que l’immense majorité des stations météo dans le monde sont dans le même cas, c’est à dire rattraper par le tissu urbain. Rappelons le, cette station de Lyon-Bron fait référence auprès de l’institution Météo-France, pour calculer les moyennes de températures non seulement pour la ville ou la région, mais aussi pour la France et le monde et ce depuis 1922. D’abord pour planter le décors, une petite série de photos de l’aéroport malheureusement trop peu nombreuse, de 1973 pour la première, de 1964 pour la seconde et de 1930 pour la dernière. Premier constat, même si ce n’est pas un plan large sur la photo de 1930, il n’y a pas d’autoroute, pas de construction industrielle ou individuelle sur un rayon de 5 km autour de la station météo situé tout à proximité de l’aéroport. (voir photo 4) En 1973 seule quelques maisons commencent à fleurir au delà du km autour de l’aéroport. La comparaison avec aujourd’hui est flagrante et ce passe presque de commentaires. J’ai choisi pour cela de détailler une image prise de google Earth 2014, pour décrire la situation actuelle. En 1 l’extension de la ville de Bron et de sa ZA à partir des année 60, en 2 le centre commercial Auchan et sa ZA (Champs du pont, Saint Exupery…) dans les années 70 avec plus de 200 magasins (IKA,Decatlhon…). Au départ c’était l’Hypermarché Mammouth. En 3 plusieurs ZA de Saint Priest (DEV dans les années 90). En 4 une zone ou se trouve beaucoup de magasins d’ameublement depuis la fin des année 70 et les années 80 + des ZA et extension de la ville. En 5 Le parc d’exposition d’Eurexpo , date de construction 1984. En 6 des ZA avec la présence de Botanic, de Castorama etc…  et l’emplacement de la station météo de Lyon Bron depuis 1922 (noté SM sur l’image Google Earth). Il faut ajouté à cela la construction de l’autoroute A43 entre 1972 et 2001, la National 6 (DEv tout au long du siècle dernier). Enfin pour terminer quelques chiffres démographique … Ville de Lyon en 1793 : 102167 hab et/ 505124  (5X plus) aujourd’hui, Ville de Bron en 1793 : 441 hab et/ 40225  (80X plus) aujourd’hui. La ville de Saint-Priest en 1793 : 1100 hab / aujourd’hui 42488 (40X plus). La ville de Villeurbanne en 1793 : 1617 hab / Aujourd’hui 148 000 habitants. L’agglomération Lyonnaise 1 800 000 habitants contre environ 250000 en 1793.         Translation below

bron-1973m lyonbron1964 lyonbron1930 stationlyonbron

Conclusion: Les relevés de températures depuis des stations météo rattraper par l’urbanisation ne sont donc pas fiables, puisque peu à peu les valeurs étaient sous l’influence de cette modification territorial. De plus les relevés satellitaire qui servent souvent de références pour prouver le réchauffement climatique, n’ont pas le recul nécessaire afin d’étayer celui-ci. Les données étant trop récentes. Le réchauffement climatique est multifactoriel.

Pour en savoir plus:

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_de_chaleur_urbain

http://www.lemonde.fr/climat/article/2014/10/03/quelle-est-l-influence-du-milieu-urbain-sur-le-climat_4500276_1652612.html

This month, an article to try to educate more people on a subject much less treaty that greenhouse gases (climate change), but equally important and widely more nested to global warming, that the people say it is or the note. It is of heat islands urban (ICU). First, a quick definition and links to supplement your curiosity, and then an example of the influence of islets on the weather stations. The islands have been discovered by Luke Howard british pharmacist. The islet of urban heat is an effect of thermal dome, creating a sort of urban microclimate or the temperatures are significantly higher: the nearer the center of the city, more it is dense and high, and more the thermometer climbs. This is directly due to urbanization because the urban heat comes from the frame and the ground to capture the stored energy in the day. As Howard had already noticed, the ICU is especially marked the night when minima of temperatures. HAS Paris the difference can sometimes exceed the 10 °C to the daily scale between the center of the city and the campaign the more cold as was the case on 30 September 1997 where it was mark a difference of 11.4 degrees Celsius. The causes: human activities (demography, industries, transport, tar, heating through attrition and then refund … ) more intense and mainly concentrated in the cities. A change in the nature of the surface of the planet, the urbanization fact of the city a middle which absorbs more calories solar than would be the middle if he was remain natural or cultured. The black surfaces (tar, paved terraces, dark materials, and number of buildings windows … ) behave like solar sensors or greenhouses, which then return the solar radiation absorbed in the form of infrared radiation which warms up the urban air. The Intergovernmental Panel on Climate Change, believes , that the effect of heat islands urban could not exceed 0.05 degrees Celsius at the global level, just as they (sub) feel the influence of the sun at 0.005 W/mâ² (radiative forcing) in the last report, while we just saw sometimes the difference of more than 10 degrees. Luke Howard noted already in the 19 th century, a difference in night temperatures of the order of 3.70 degrees C between the center of London and its campaign, what is called today « heat island urban » (ICU), so imagine the serious studies today on this subject, curiously it is not? In all cases, a posture very questionable fraudulently of the IPCC on this output value of the cap of 0.05 degrees. The affirmation of the IPCC that heat islands urban are neither a cause nor a consequence of climate change is misleading, since it is the measures (reading of temperatures) which are in question. The weather stations being catch up by the urban fabric in full development. Moreover, the 2nd part of this article will attempt to demonstrate this lack of foresight on the part of the IPCC, policies and nicknames lend scientific names. I have taken the example of the weather station of my city: Lyon, to explain and prove that the vast majority of weather stations in the world are in the same case, that is to say catch up by the urban fabric. Remember, this station of Lyon-Bron refers to the institution Meteo-France , to calculate the averages of temperatures not only for the city or the region, but also for France and the world and this since 1922. First to set the scene, a small series of photos of the airport unfortunately too small, of 1973, for the first, from 1964 to the second and from 1930 to the last. First observation, even if this is not a broad plan on the photo of 1930, there is no highway, no industrial construction or individual on a radius of 5 km around the weather station located in the vicinity of the airport. (See photo 4) In 1973 only a few houses are beginning to bloom beyond the km around the airport. The comparison with today is flagrant and this past almost of comments. I have chosen to do this in detail an image taken from Google Earth 2014, to describe the current situation. In 1 the extension of the town of Bron and its ZA from the year 60, in 2 the shopping center Auchan and its ZA (Fields of the bridge, Saint Exupery … ) In the years 70 with more than 200 stores (IKA,Decatlhon … ). At the outset it was the hypermarket Mammoth. In 3 several ZA Saint Priest (DEV in the years 90). In 4 an area where is located a lot of furniture stores since the end of the year 70 and years 80 + of ZA and extension of the city. In 5 The park of exposure to Eurexpo , date of construction 1984. In 6 of the ZA with the presence of Botanic, Castorama etc. .. and the location of the weather station of Lyon Bron since 1922 (note SM on the image Google Earth). It must be added to this the construction of the A43 motorway between 1972 and 2001, the National 6 (Dev throughout the last century). Finally to finish a few figures demographic … City of Lyon 1793: 102167 hab and/ 505124 (5X more) today, City of Bron 1793: 441 hab and/ 40225 (80X more) today. The city of Saint-Priest 1793: 1100 hab / today 42488 (40X more). The city of Villeurbanne 1793: 1617 hab / Today 148,000 inhabitants. The Lyon agglomeration 1,800,000 inhabitants against approximately 250000 1793. Conclusion: The temperature readings from weather stations catch up by urbanization are thus not reliable, because little by little the values were under the influence of this change territorial. In addition the satellite readings which were often used as references to prove the climate warming, do not have the necessary objectivity in order to underpin the latter. The data is too recent.

Activité solaire 2022.1

Le point annuel sur les éruptions de classe X, l’augmentation de l’activité du cycle 25 est maintenant observable concrètement, avec six éruptions de classe X en Avril et en Mai, une X2.2 le 20/04/2022, la plus forte à ce jour (image ci dessus). Pour rappel la plus importante du cycle 24 était une X9.3 le 06 septembre 2017 et la plus importante jamais enregistrée depuis l’ère des sattelites d’observations de notre étoile, (fin des années 1990) date du 04 novembre 2003, une X28.0. La plus puissante, l’événement de Carrington a eu lieu le 01 septembre 1859, est estimée en classe X45.0, 17 fois plus puissante que celle de 2003. C’était lors du cycle 10 (1755-1765), un cycle de forte intensité avec un pic d’activité à plus de 200 sunspot. Il y avait eu des aurores boréales observables un peu partout sur terre pendant quelques jours. Il y a donc très peu de chance de voir une telle éruption se produire, lors de ce cycle 25 qui devrait être similaire au cycle 24 en terme d’activité.

Class X Eruptions
Evolution Class X par Cycle Solaire

Données climatiques station météo Lyon-Bron 1922 – 2022


Le reflet d’un coucher de soleil sur les nuages prise de ma fenêtre en octobre 2020

L’évolution de la température pour la station météo Lyon-Bron depuis le début des relevés quotidiens en 1922, il manque trois années. La création de la station date de 1896. J’ai pris les moyennes communiquées sur le site info-climat pour la période 1925-2004 et sur le site Météo-France pour la période 2005-2016, puis à nouveau sur le site info-climat entre 2017 et 2021.

La température la plus basse depuis 1980 représenté avec un point bleu 1986 mais aussi 1985,1980 même température moyenne de 10,9°C. En rouge la température moyenne annuelle la plus élevée, en 2020 avec 14,57°C et enfin avec le point orange, cette année 2021 avec une température moyenne annuelle sur la station météo de Lyon-Bron de 13,04°C. Il s’agit également de la moyenne des 30 dernières années, on est revenu sur une valeur plus conforme après une année exceptionnellement chaude en 2020.

Quelques repères:

La moyenne du 20ème siècle sur Lyon de 1925 à 2000 est de 11,55°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1991 à 2020 est de 13,05°C

La moyenne pour la période climatique sur Lyon de 1981 à 2010 est de 12,38°C


Activité solaire 2021.1

Le point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires depuis septembre 2017. Le nombre de jours sans sunspot est probablement proche de son maximum avec 897 jours sans tâches solaires (transition entre le cycle 24 et 25) contre 817 jours lors de la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24. La moyenne est de 578 jours sans tâches depuis le cycle 10 (1860).. Pour SIDC le chiffre est de 835 jours, l’écart s’expliquerait par l’observation facilité avec nos téléscopes d’aujourd’hui qu’à l’époque, plus les satellites comme SOHO. Il y a bien le facteur 0,6 pour compter à la même échelle que toutes les anciennes observations télescopiques faites par Rudolph Wolf, mais je me demande si le nombre de jours sans tâches n’est pas resté de son côté, tronqué par ce calcul, étant donné que l’on compte aujourd’hui les petites taches, qui n’étaient pas visible avec le téléscope 80mm Réfracteur à double lentille Fraunhofer au 19ème siècle. On applique bien une correction de facteur 0,6 mais on ne se dit pas que telle ou telle taches n’étaient pas visible avant, d’ou ce biais dans les différentes données. Exemple concret on compte une petite tâche à 13 un jour, on applique le facteur 0.6, on a une tâche officiellement à 8 (7,8), on la compte comme une journée avec tâche solaire à sa surface mais on aurait eu aucune observation de celle-ci au 19ème siècle, on aurait eu 1 journée en plus de compter, sans tâche à la surface du Soleil.

On était resté sur 49 mois sans éruptions de classe X, entre janvier 2007 et janvier 2011 (transition cycle 24→25), on en est à 45 mois depuis septembre 2017 sur celle-ci, toujours en cours (Juin 2021)

The annual update on class X flares, unsurprisingly shows at the bottom right of the graph), that there have been no other solar flares since September 2017. The number of days without a sunspot is probably close to its maximum with 897 days without sunspots (transition between cycle 24 and 25) against 817 days during the previous transition between cycle 23 and cycle 24. The average is 578 days without spots since cycle 10 (1860). For SIDC the figure is 835 days, the difference could be explained by the observation facilitated with our telescopes today than at the time, more satellites like SOHO. There is indeed the factor 0.6 to count on the same scale as all the old telescopic observations made by Rudolph Wolf, but I wonder if the number of days without tasks has not remained on its side, truncated by this calculation , since there are now small spots, which were not visible with the 80mm Fraunhofer double lens refractor telescope in the 19th century. We apply a correction of factor 0.6 but we do not say that such and such spots were not visible before, hence this bias in the various data. Concrete example we count a small task at 13 a day, we apply the factor 0.6, we have a task officially at 8 (7.8), we count it as a day with a sunspot on its surface but we would have had no observation of this one in the 19th century, we would have had 1 day in addition to counting, without spot on the surface of the Sun. We had remained for 49 months without class X eruptions, between January 2007 and January 2011 (cycle 24 → 25 transition), we are at 45 months since September 2017 on this one, still in progress (June 2021)

Tout sur notre héritage aquatique

Je vais parler d’un sujet qui me tient particulièrement à coeur, il s’agit de notre héritage métabolique entre nous, Homo Sapiens Sapiens et nos ancêtres les poissons, je passe volontairement celui que nous avons en commun avec les autres mammifères terrestres ou marins puisque pour moi et pour la majorité de ceux qui ont la connaissance, ethologues, primatologues, biologistes, naturalistes et toutes les autres disciplines du vivant, qui ne le savent que trop bien, il n’y a que le langage et l’écriture qui nous sépare des autres vertébrés. Nous partageons tout le reste, le métabolisme, les émotions et la perception cognitive de ce qui nous entourent. Toutes ses évolutions, lentes, certaines et indispensables font ce que nous sommes aujourd’hui, le nier ne ferait que nous éloigner de notre/nos instincts naturels et à la fin devenir malheureux. Chaque changement, mouvement, dans nos cellules, est un bienfait et permet de nous adapter et de vivre heureux, comme l’écrivait Alfred Russel Wallace « Toutes les irrégularités presque avant qu’elles ne soient visibles ; et de manière semblable aucune insuffisance déséquilibrée dans le règne animal ne peut jamais atteindre d’ampleur manifeste, car elle se ferait sentir à la toute première étape, en rendant l’existence difficile et l’extinction à venir presque sûre. » La vie tend donc vers l’équilibre, pour pouvoir assurer sa subsistance, sans jamais oublié de faire ressentir à l’être vivant sensible, le bien-être, la joie, les principaux moteurs de l’existence. J’ai donc décidé de réaliser une petite image explicative autour de ce sujet et de vous renvoyer vers les lectures qui ont participé à ma connaissance sur ce sujet, mais aussi, vers des articles ou des livres essentiels à la compréhension du vivant, plutôt que d’écrire de longues pages explicatives, pompeux, sans génie, je ne suis pas un écrivain , ni un scientifique, d’autres, très nombreux, l’on fait avec beaucoup plus de talent, tout au long des derniers siècles.

L’article qui suit, même si ses intentions ne sont pas les mêmes que les miennes m’ont donné envie d’en savoir plus sur ce sujet et il est important, à mes yeux de le partager, et de le préserver.

http://www.pecheurdumorin.fr/2018/02/homme-poisson-ou-poisson-homme.html

Je vous parle si souvent des similitudes qu’il y a entre nous, mammifères, et les poissons, que je souhaite illustrer mon propos par un croquis.

HORMONES.
Comme vous pouvez le constater, nos deux espèces comportent un complexe hypothalamus hypophysaire…

Pour compléter cet article, j’ajouterai un extrait d’une publication de S&V sur cet héritage bien visible, « entre la cinquième et la huitième semaine de grossesse, les embryons humains arborent des organes qui rappellent de très près ceux des poissons… Un héritage de notre histoire évolutive.

D’où viennent ces attributs et pourquoi disparaissent-ils ? Nous ne sommes pas des poissons… mais nous l’avons été ! Et notre corps s’en souvient très bien ! Il y a 500 millions d’années, il y eut les poissons, dont tous les Vertébrés descendent. Au fil du temps et de l’évolution, des modifications anatomiques se sont accumulées pour modeler les espèces telles que nous les connaissons aujourd’hui. Et ce n’est pas spécifique à l’homme : tous les embryons de Vertébrés se ressemblent à un stade précoce de leur développement avant de se différencier.

L’embryon est remodelé et perd sa queue de poisson dès la 8e semaine
Mais comment cette queue ancestrale, bien visible dès la cinquième semaine, qui deviendra la nageoire caudale sur un poisson, en vient-elle à disparaître sur l’embryon humain, au point qu’il n’en reste quasiment plus rien dès la huitième semaine ? Grâce au phénomène de mort cellulaire (on parle ici d’apoptose) qui, piloté par notre programme génétique, n’en finit pas de sculpter le fœtus pour lui donner sa forme définitive. L’apoptose élimine notre « queue de poisson », devenue inappropriée, ne laissant au nouveau-né qu’un discret coccyx.

Pour ce qui est des « branchies », il s’agit seulement d’ébauches : une succession d’arcs séparés par des sillons, auxquels font face des « poches » endodermiques. Pour qu’une branchie se forme, il faudrait que le sillon communique avec la poche correspondante, afin de former une fente par laquelle l’eau pourrait pénétrer. Or, une telle communication est absente chez les vertébrés terrestres comme l’homme. Chez lui, les arcs branchiaux évolueront en différentes structures de la face et du cou (tympans, oreilles…).

Fugace, donc, cet héritage ? Pas totalement. Par exemple, comme chez le poisson, les testicules humains se forment assez haut dans le corps, près du foie. Ils descendront ensuite dans le scrotum, situé à l’extérieur de l’abdomen. Or, pour aller se loger dans ce sac, le cordon spermatique passe par une ouverture dans la paroi abdominale, qui crée une zone de faiblesse à l’origine de la hernie inguinale. Un héritage douloureux qui nous rappelle que notre corps s’est construit au fil des bricolages successifs de l’évolution… »

Mes recommandations hétéroclites de lectures autour de ce sujet, aussi bien des auteurs, scientifiques célèbres que d’autres plus méconnus comme pour le premier ouvrage d’Alfred Russel Wallace, qui est resté dans l’ombre de Darwin, mais qui pourtant est un incontournable de la sélection naturelle.

Darwinism d’Alfred Russel Wallace (BNF une version PDF gratuite)

L’origine des espèces de Charles-Robert Darwin ( Université du Québec de Chicoutimi)

Le singe en Nous de Franz De Waal

L’homme qui murmurait à l’oreille des éléphants de Lawrence Anthony

La Vie est belle : Les Surprises de l’évolution de Stephen Jay Gould

Nous Sommes Ce Que Nous Mangeons de Jane Goodall

La Machine à explorer le temps, H. G. Wells (C’est un roman, mais lisez-le et vous comprendrez pourquoi il est essentiel, faisant référence en tout point à l’évolution)

L’Enseignement du Bouddha d’après les textes les plus anciens de Walpola Rahula (Pareil que le précédent mais que fait il ici ? Bouddha enseigne qu’il faut être bienveillant avec tous les êtres vivants, pas seulement sur terre mais partout et tout le temps, de plus quand vous lisez son enseignement, l’évolution (impermanence) n’est jamais très loin.

Activité solaire 2020.1

Beaucoup d’informations concernant l’activité solaire sur ce post, tout d’abord, le suivi des éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 6 cycles solaires entre 1968 et 2021. (les cycles solaires 20,21,22,23,24 et celui en cours le cycle 25 depuis décembre 2019). Ce point annuel sur les éruptions de classe X, montre sans surprise en bas à droite du graph), qu’il n’y a pas eu d’autres éruptions solaires. L’évolution des éruptions entre le cycle 23 et le cycle 24 est maintenant définitif, la baisse est donc de 61,11% pour les éruptions de classe X et de 58,39% pour les éruptions solaires de classe M. L’activité est toujours très faible avec par exemple 0 sunspots, pendant presque 40 jours, proche des records. On est en bas de cycle, sur la lente remontée vers le maximum solaire du cycle 25 en cours, autour de 2025. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2021/2022.

Suivi éruptions solaires classe X Cycle25.com / Keats2022.com

News: le nouveau cycle solaire a débuté en décembre 2019 sources: SIDC et NASA

http://sidc.be/silso/node/167/#NouveauCycleSolaire

Suivi éruptions solaires classe M Cycle25.com / Keats2022.com
Class X%StartEndClass M%
Cycle 20215196419762862
Cycle 21161-25,12%197619862347-17,99%
Cycle 22152-5,59%198619962025-13,72%
Cycle 23126-17,11%199620081442-28,79%
Cycle 2449-61,11%20082019601-58,32%
Cycle 25020190
EvolutionMoy11,2
Evolution des éruptions solaires en % cycle25.com Solar flares evolution in % cycle25.com

Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus est similaire au cycle 24 avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate dores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25.

Concernnant les prévisions pour le prochain cycle, je m’étonne de constater que celle du consensus (NOAA/NASA/SIDC…) est similaire au cycle 24 (114) avec un SSN de 115 en 2025. Ils ne prennent pas en compte l’évolution des éruptions solaires, du nombres de jours sans tâches et de la durée du cycle, des données pourtant simples et précieuses qui sont bien venues confirmer la tendance à la baisse du cycle 24, par rapport au cycle 23. Par exemple le nombres de jours sans tâches solaires est déjà supérieur à la précédente transition entre le cycle 23 et le cycle 24, ce chiffre était de 817 jours, on constate d’ores et déjà 834 jours lors de la transition du cycle 24 vers le cycle 25 et il progressera encore cette année et probablement au début de l’année prochaine. Tout ceci pourrait nous ammener vers 900 jours sans tâches, une progression significative d’un indicateur de la faiblesse de l’activité solaire. SIDC avait même commencé à mettre en ligne un graph avec des prévisions (jusqu’à 1000 jours ?) puis plus rien depuis 2016. j’ai complété cette courbe jusqu’en octobre 2020. Voir Graph ci dessous…

Comme il n’y a pas que les prévisions du consensus, je mets une liste non exaustive de celles que j’ai pu trouvé sur les différentes publications scientifiques. Je commence avec Irina Kitiashvili (NASA), Leif Svalgaard (Stanford), David Archibald (Ex NASA), Valentina Zharkova, Bhowmik & Nandi (SPWC), le vieux mais toujours intéréssant graph sur les prévisions de Théodore Landscheidt.

Cliquer pour accéder à Prediction-of-SC25.pdf

Activité solaire 2019.1

Le suivi des éruptions de classe X et classe M, ainsi que leurs évolutions s’étendant sur 5 cycles solaires entre 1968 et 2019. (les cycles solaires 20,21,22,23 et celui en cours le cycle 24 depuis janvier 2008). Le point annuel sur les éruptions de classe X, il n’y a pas eu d’autres éruptions depuis septembre 2017 (en rouge, en bas à droite du graph). La baisse des éruptions entre le cycle 23 et le cycle 24 est maintenant définitif, il n’y aura probablement pas d’autres éruptions de classe X sur ce cycle. La baisse est donc de 61,11% pour les éruptions de classe X et de 58,39% pour les éruptions solaires de classe M. L’activité est toujours très faible avec un mois de février 2019 par exemple à 0 sunspots. On est en bas de cycle, ce qui nous conduira jusqu’à la transition vers le prochain cycle 25, fin 2019/début 2020, normalement. La probabilité d’une éruption de classe X est donc très faible (<1%) au moins jusqu’en 2020/2021. maj 14/06/2019

Solar Flares Class X
Solar flares class M

La durée de ce cycle est déjà supérieur à la moyenne de 11,2 années (Cycle de Schwabe), on se situe pour l’instant sur du 11,5 mais ce cycle 24 n’est pas encore terminé et pourrait donc dépassé les 12 ans, ce qui est normal pour un cycle de faible intensité comme celui-ci. La dernière prévision prévoit un basculement vers le cycle 25 entre Juillet 2019 et Septembre 2020. Un article récent de Leif Svalgaard revient sur les cycles solaires, il prétend que seul le cycle de Schwabe est réel et que les autres comme les cycles de Suess (180 ans ~) ou Cycle de Gleissberg (90 ans ~) seraient des variations stochastiques (processus aléatoire). (Article en Anglais)

https://www.leif.org/research/Nine-Millennia-Solar-Activity.pdf

https://www.leif.org/research/Random-Solar-Cycles.pdf

The annual point on class X eruptions, there have been no other eruptions since September 2017 (in red, bottom right of the graph). The decrease in eruptions between Cycle 23 and Cycle 24 is now definitive, there will probably be no other Class X eruptions on this cycle. The fall is therefore 61.11% for class X eruptions and 58.39% for class M solar flares. Activity is still very weak with a month of February 2019, for example at 0 sunspots.