« Depuis le milieu du xxe siècle, la plupart des grandes villes des États-Unis ont subi un réchauffement deux fois plus important que l’ensemble de la planète. Alors que de nombreuses administrations locales ont élaboré des plans d’actions climatiques conçu pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre n’est généralement pas le facteur le plus important du réchauffement dans les villes. » Le rapport passé inaperçu dans les médias, rien de surprenant là dedans, prouve une fois de plus que l’urbanisation est la cause principale du changement climatique. Ce rapport certifie sans aucune ambiguité et beaucoup de sérieux, qu’entre 1956 et 2010, que les jours de forte chaleur ont doublé dans les villes américaines à fort étalement. Selon Brian Stone de l’institut de technologie d’Atlanta, les villes étendues comme Atlanta ou Detroit subissent en moyenne 15 jours de canicule de plus qu’en 1956, contre 5,6 jours pour Boston ou SanDiego, plus compactes. Les moteurs des véhicules, les industries, l’asphalte qui capte la chaleur, et l’absence de végétation contribuent à ce phénomène. L’étude menée sur 50 agglomérations américaines montre que leur configuration spatiale en est une des clé. » L’étalement horizontale favorise une augmentation de température plus importante que les hauts immeubles/building des villes compactes ». Les métropoles les plus étendues sont aussi celles qui ont le plus perdu de végétation ces dernières années.
Le seul problème de cette étude et que je n’ai pas réussi à comprendre, c’est ou les mesures en milieu rurales ont été faites, et avec quelle moyens, similaires aux stations météo à l’intérieur/ou proche des villes, ou bien des stations météo rattrapées par le tissu urbain? Sur le graphique ci-dessous, on peut au moins s’apercevoir que l’écart est proche de 1°C et que l’amplitude s’est accentué. On peut même constaté une stagnation des températures depuis 1998 en ville et une baisse en zone rurale, depuis 2005.
source: http://www.urbanclimate.gatech.edu/projectList.shtml
http://www.urbanclimate.gatech.edu/pubs/StoneVargoHabeeb2012.pdf
Since the mid-20th century, most large cities of the United States have been warming at more than twice the rate of the planet as a whole. While many municipal and state governments have developed climate action plans designed to reduce emissions of greenhouse gases, rising concentrations of greenhouse gases typically are not the strongest driver of warming in cities. Our purpose is to evaluate the likely effectiveness of municipal and state level climate action plans in slowing the pace of
warming in the most populous U.S. cities over the near-to-medium term. We employ time-series temperature trend analyses to differentiate global from local-scale climate change mechanisms in large U.S. cities between 1961 and 2010. We then review all climate action plans developed at the municipal or state level in the 50 most populous metropolitan regions to identify the various emissions control and heat management strategies incorporated into these plans. The results of our assessment suggest that the climate change management policies adopted through municipal and state climate action plans may fail to adequately protect human health and welfare from rapidly rising temperatures. Based on our review, we recommend that municipal and state governments broaden climate action plans to include heat management strategies in addition to greenhouse gas emissions controls.