Le mois prochain ce sera le moment de mettre à jour mon graphique sur les éruptions de classe X, j’en profite donc pour faire un point sur l’activité de notre étoile. Vous constaterez notamment la baisse constante du champs magnétique du Soleil qui renvoie aux travaux de Mattew Penn et William Livingston sur leurs prévisions des prochains cycles de 11 ans pour notre étoile. Même si il reste encore beaucoup d’incertitude, on attendra de constater cette future activité, tout laisse à penser que cette baisse très importante d’activité aura une influence sur notre climat en Hiver comme en en Eté. Vous pouvez voir que ce même champs magnétique ne remonte pas alors que nous sommes dans le maximum du cycle 24. (Graph Umbral Magnetic Field)
Next month this will be the time to update my graphic on the eruptions of class X, I therefore take this opportunity to make a point on the activity of our star. You will find especially the steady decline of the magnetic fields of the Sun that returns to the work of Mattew Penn and William Livingston on their forecasts for the next few cycles of 11 years for our star.
Pendant plus de 400 ans, du début du XVe siècle au milieu du XIXe siècle, la Terre a été frappée par un phénomène météorologique peu commun : le petit âge glaciaire. Cette période, qui toucha l’Europe et l’Amérique du Nord, fut marquée par un refroidissement important des hivers et par des étés courts. Et plus particulièrement durant la période appelée « minimum de Maunder » approximativement située entre 1645 et 1715, durant laquelle le nombre de taches solaires était significativement plus faible qu’aujourd’hui. A cette époque, les hivers étaient tellement froids que la Tamise avait gelée. Mais un nouvel âge de glace est-il encore possible ? A en croire les scientifiques de la Nasa, oui. En effet, comme le relaie le Daily Mail, les chercheurs de l’agence américaine ont observé que l’activité solaire est à l’heure actuelle à son plus bas niveau depuis près d’un siècle.
Ces mêmes scientifiques assurent aussi avoir constaté que le Soleil se retrouvait dans des conditions assez similaires que lors de la période du minimum de Maunder. Ainsi, s’ils affirment que 2013 a été l’année du « maximum solaire » ils établissent à 20% la probabilité que les températures évoluent vers « des modifications majeures ». C’est le cas de Richard Harrison du Rutherford Appleton Laboratory , qui a assuré à la BBC « n’avoir jamais rien vu de tel en trente ans ». « Nous allons tout droit vers des hivers très rudes, vers un mini âge de glace » certifie ce scientifique.
Concrètement le nombre de taches solaires est en forte diminution depuis 2011 et les éruptions solaires sont de moins en moins importantes et de plus en plus rares. Ce qui fait dire à Mike Lockwood de l’Université de Reading que « d’ici à 40 ans, il y a une probabilité de 10 à 20% de retraverser un âge glaciaire tel que durant la période du minimum de Maunder ». L’an dernier déjà la NASA mettait en garde sur le fait « quelque chose d’inattendu » qui se passe sur le Soleil « .
Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse d’un nouvel âge de glace est évoquée. Déjà en 2011 le site The Register titrait : « La Terre se dirige peut-être vers un mini-âge glaciaire ». Dans l’article, il était écrit : « Des scientifiques National Solar Observatory (NSO) et de US Air Force Research Laboratory et l’US Air Force Research Laboratory analysent le comportement récent du Soleil, et tout indique qu’une période d’activité solaire inhabituellement basse peut être sur le point de commencer.
What may be the science story of the century is breaking this evening, as heavyweight US solar physicists announce that the Sun appears to be headed into a lengthy spell of low activity, which could mean that the Earth – far from facing a global warming problem – is actually headed into a mini Ice Age.

Ice skating on the Thames by 2025?
The announcement made on 14 June (18:00 UK time) comes from scientists at the US National Solar Observatory (NSO) and US Air Force Research Laboratory. Three different analyses of the Sun’s recent behaviour all indicate that a period of unusually low solar activity may be about to begin.
The Sun normally follows an 11-year cycle of activity. The current cycle, Cycle 24, is now supposed to be ramping up towards maximum strength. Increased numbers of sunspots and other indications ought to be happening: but in fact results so far are most disappointing. Scientists at the NSO now suspect, based on data showing decades-long trends leading to this point, that Cycle 25 may not happen at all.
This could have major implications for the Earth’s climate. According to a statement issued by the NSO, announcing the research:
An immediate question is whether this slowdown presages a second Maunder Minimum, a 70-year period with virtually no sunspots [which occurred] during 1645-1715.
As NASA notes:
Early records of sunspots indicate that the Sun went through a period of inactivity in the late 17th century. Very few sunspots were seen on the Sun from about 1645 to 1715. Although the observations were not as extensive as in later years, the Sun was in fact well observed during this time and this lack of sunspots is well documented. This period of solar inactivity also corresponds to a climatic period called the « Little Ice Age » when rivers that are normally ice-free froze and snow fields remained year-round at lower altitudes. There is evidence that the Sun has had similar periods of inactivity in the more distant past.
During the Maunder Minimum and for periods either side of it, many European rivers which are ice-free today – including the Thames – routinely froze over, allowing ice skating and even for armies to march across them in some cases.
« This is highly unusual and unexpected, » says Dr Frank Hill of the NSO. « But the fact that three completely different views of the Sun point in the same direction is a powerful indicator that the sunspot cycle may be going into hibernation. »