C’est la première fois que je nomme le minimum solaire en cours par le nom du scientifique qui a été l’un des premiers à dessiner les contours de ce que sera l’activité solaire depuis le cycle solaire 23 et au moins jusqu’au cycle 25. Je ne suis pas le seul, en effet beaucoup d’autres sites commentant l’activité de notre étoile commence à l’appeler également le minimum de Landscheidt.
Pourquoi ?
Théodor Landscheidt avait prédit dés le début des années 80 qu’un minimum d’activité solaire allait survenir.
Quand ?
Théodor Landscheidt situait alors à l’époque comme certains que ce minimum commencerait entre 1990 et 2020, et surtout que le cycle 23 serait déjà plus faible que le précédent contre l’avis unanime de la communauté scientifique de l’époque. Il avait une fois de plus eu raison.
Comment?
Théodor Landscheidt pour prédire la future activité de notre étoile s’appuyait notamment sur la théorie SIM pour Solar Inertial Model de Rhodes Fairbridge. Cette théorie prédit une atténuation marquée et progressive des cycles solaires de 2010 à 2040 avec un refroidissement généralisé à la clef… tout comme le prévoyait Theodor Landscheidt. La théorie SIM prédit que le cycle solaire N°24 sera encore plus faible que le cycle 23 (déjà moins intense que les précédents). D’après cette théorie, le cycle 24 devrait ressembler au cycle 14 qui commença en février 1902 et se termina en août 1913. De plus cette théorie SIM prédit également que les cycles 25 et 26 seront encore moins intenses que le cycle 24, lui même moins intense que le cycle 23. Petit commentaire au passage, on sera quand même encore en-dessous des prévisions Landscheidt-Fairbridge, en terme d’activité comparative entre le cycle 14 et le cycle 24.
Et là je cite les propos de l’astrophysicien: » Nous n’aurons pas besoin d’attendre jusqu’en 2030 pour voir si le prochain minimum profond du cycle de Gleissberg est correctement prédit. Le cycle 23 actuel avec son intensité notablement faible, semble être une bonne indication de cette tendance que nous avions prévue, sur la base des cycles solaires, il y a deux décennies…. Les événements El Niño devraient devenir moins fréquents et moins intenses. Les prédictions à long terme seulement basées sur les cycles solaires peuvent être considérées comme un démenti des hypothèses du GIEC sur le réchauffement anthropogénique. »
Conclusion: Théodor Landscheidt à toujours eu raison jusqu’à maintenant et il est bien difficile de penser que ses prévisions ne soient pas affirmé dans les prochaines années. Alors, la question est de savoir quelle profondeur aura ce minimum, je donne un premier élément de réponse sur ma page consacrée au soleil ou l’on peut voir que la comparaison entre le premier cycle du minimum de Dalton et le premier cycle du minimum de Landscheidt en cours semble légèrement plus faible. Ce minimum ne ressemblera certainement pas au minimum de Maunder ou Dalton, mais sera probablement sauf surprise entre les deux. Il ne faut pas oublier également que l’observation de l’époque était fait avec des instruments rudimentaires, alors qu’aujourd’hui les satellites observent notre étoile continuellement et avec une précision inégalable. Il est possible que les minimums de Maunder et Dalton, les premiers observés par l’homme n’aient été surestimés, dans leurs faiblesses.