Il est maintenant acquis que le soleil se dirige vers un profond minimum et ceci pour au moins deux  à trois cycle peut-être plus ? La durée d’un cycle durant en moyenne 11,2 années, une persistance dans le temps qui pourrait s’avérer beaucoup plus long que prévu si  ce minimum devait ressemblé à MAUNDER, sans oublié que lors d’une activité réduite de notre étoile, les cycles peuvent être plus étendu que la moyenne. Pour faire court cette affaiblissement pourrait être compris entre 30 ans et 70 ans, ce qui aura pour conséquence,  et c’est le sujet du mois, une influence grandissante sur l’activité volcanique, et par répercussion un impact fort sur notre climat à travers les émissions de SO2 lors de certaines éruptions. Il est maintenant probable de dire que les minimums d’activités solaires s’accompagnent de fortes éruptions volcaniques sans que l’on comprennent les mécanismes à l’origine de cette action. On ne pourra pas non plus s’appuyer sur des données statistiques puisque les observations et le recensement de manifestations de notre planète se diffuse de manière cohérente, à travers les différentes publications spécialisées et maintenant internet que depuis une vingtaine d’année. Pourtant un précurseur cherche déjà en 1900 l’Abbé MOREUX dans un livre intitulé  »Le problème solaire » à mettre en évidence les rapports entre activité solaire, activité volcanique ou bien encore les tremblements de terre. Et c’est avec une certaine réussite qu’il prédit en 1909 le tremblement de terre de San Francisco et celui qui secoue la Provence la même année. Finalement l’explosion du Tambora qui eu lieu en 1815, en plein cœur du minimum de Dalton (1790-1830) ne serait pas une coincidence mais la confirmation qu’il faudrait faire beaucoup plus de recherche dans le sens d’une interaction terre/soleil/rayonnement cosmique pour tenter de comprendre cette problématique essentiel et passionnante. Le réveil du Tambora est précédé de l’éruption du Mayon, du Vésuve, de la soufrière de Saint Vincent, de l’éruption sous-marine de l’île éphémère de Sabrina aux Acores et de l’Awu également en Indonésie comme le monstrueux Tambora. Celui-ci par exemple projetèrent 175 Km3 de poussières et de cendres chargées en SO2 dans la stratosphère. Ce qui provoqua une année sans été en 1816 dans tous l’hémisphère nord, en venant renforcé ainsi le refroidissement déjà en cours suite au minimum d’activité solaire et de la succession d’éruptions volcaniques à travers le monde entre 1811 et 1815.

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