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La présence de PCB dans le Rhône est attestée de longue date.Ils ont été largement déversés dans le fleuve dans les années 1980. La responsabilité de l’usine de retraitement de déchets Tredi, implantée à Saint-Vulbas, dans l’Ain, avait notamment été mise en cause lors d’un épisode de pollution survenu dans les années 80.Cela fait vingt ans que la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna) a déposé une plainte contre X pour le déversement annuel de centaines de kilogrammes de PCB
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Davantage que la contamination des poissons, celle des sédiments inquiétait M.Alain Chabrolle, administrateur de la Frapna: «Nous sommes confrontés à un nouveau type de pollution, car les PCB ne sont pas solubles, ne sont pas biodégradables, ils se «scotchent» sur les sédiments, une sorte de pollution invisible qui n’a pas de toxicité à court, mais à moyen et long terme
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Les medias n’ont commencé à évoquer la catastrophique pollution du Rhône qu’en mars 2007, après l’annonce des premières mesures d’interdiction de consommation humaine et de commercialisation du poisson, qui vont aller crescendo jusqu’à l’été 2007, avec par étapes successives des arrêtés d’interdiction qui concernent, en aout 2007, 300 kilomètres du Rhône, jusqu’à son embouchure en Camargue.
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«En France, à l’heure du Grenelle de l’Environnement, la pollution aux PCB doit être prise en compte de manière urgente, au même titre que les pollutions engendrées par les pesticides.»
http://blog.mondediplo.net/2007-08-14-Le-Rhone-pollue-par-les-PCB-un-Tchernobyl